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Zoé, gagnante de MasterChef Junior Québec, poursuivra-t-elle une carrière sous les caméras? Son père nous répond!
Crédit: Courtoisie TVA

Zoé, la jeune gagnante de MasterChef Junior Québec, couronnée jeudi soir à TVA, est une adolescente extrêmement articulée et très bien encadrée par ses parents, qui n'ont pas abordé à la légère cette expérience très publique et médiatisée dans laquelle leur fille voulait s'engager. Gabriel Baker, le papa de Zoé, s'est ouvert à nous sur les mois formidables que cette dernière a vécus.

Dès le moment de son inscription à MasterChef Junior Québec, le père et la mère de Zoé ont incité celle-ci à ne pas se lancer dans l'aventure sur un coup de tête et à bien en mesurer les conséquences.

«On lui a vraiment demandé de prendre un temps de réflexion pour s'assurer qu'elle savait dans quoi elle s'embarquait», dépeint Gabriel Baker en entrevue avec nous!

«Nous, en tant que parents, on savait à quoi elle serait exposée en faisant une téléréalité. Au début, ce n'était pas de gaieté de cœur, parce qu'on savait dans quoi on s'embarquait. Ç'a demandé beaucoup d'accompagnement parental, familial, pour lui permettre de s'épanouir dans cette expérience-là. On a mis en place toutes les conditions favorables pour que Zoé puisse se développer et acquérir de nouvelles connaissances. Ç'a été très demandant, ç'a exigé une bonne réflexion au début, et on a mis le plan d'action en place après.»

Or, Zoé et les siens sont ressortis enchantés de l'épopée MasterChef Junior Québec, tant en ce qui concerne les tournages à proprement parler que les réactions suscitées par la suite, pendant les semaines de diffusion à TVA.

«Ç'a été au-delà de nos attentes! (rires) Zoé a pris beaucoup de maturité pendant cette expérience-là. Elle a, par exemple, fait le choix de se priver de périodes récompenses à l'école pour étudier et libérer son temps libre, pour pouvoir se pratiquer et faire de nouveaux essais en cuisine le soir. On ne pouvait pas demander plus. Elle a eu de la rigueur, de la patience, de la passion. Elle a été incroyable!»

Idem pour les commentaires de téléspectateurs sur les réseaux sociaux : Gabriel Baker indique que la plupart des parents des petits candidats de MasterChef Junior Québec éprouvaient des appréhensions à cet égard, avant la diffusion de l'émission.

«On était unanimes là-dessus, on a tous suivi les commentaires. Et tous les commentaires ont été hyper positifs. Les gens comprenaient que c'étaient des enfants. Est-ce qu'il y a eu un commentaire déplacé de temps en temps? C'est arrivé, mais dans la grande majorité, ç'a été très respectueux et très bienveillant.»

Est-ce que les parents de Zoé seraient heureux de voir leur jeune fille poursuivre une carrière sous les caméras, si celle-ci recevait des offres à la télévision ou pour publier un livre, par exemple?

«On ne dit pas non, et on ne dit oui à rien, actuellement. Jeudi, on fermait la parenthèse MasterChef avec la fin de la diffusion. Là, on quitte pour des vacances, et on s'est dit qu'on ne prendrait pas de décisions avant notre retour. On regardera plus tard ce qui est possible, ce qui lui sera proposé, et on va faire des choix. Parce qu'on ne pourra pas tout prendre, c'est sûr. On va prendre des trucs qui vont convenir à Zoé, et qui vont convenir à son horaire scolaire», avance Gabriel Baker.

D'ailleurs, Zoé a beaucoup parlé de son père lors de son passage à MasterChef Junior Québec, de combien elle aime cuisiner avec lui, du fait que c'est son papa qui l'a initiée aux plaisirs de la popote. Le principal intéressé en a-t-il été ému?

«Bien oui, c'est touchant! Émotif comme je suis, quand je l'entends, je viens les yeux pleins d'eau! À la maison, nos enfants restent nos enfants; nous avons une relation parents-enfants. Mais quand on voit, à l'écran, ce que nos enfants pensent de nous, ça nous réconcilie avec les petites chicanes qui peuvent arriver dans une maison normale!», badine l'homme, en se remémorant avec amusement à quel point l'engouement de son héritière pour la bouffe remonte à loin :

«Quand elle était plus jeune, si je lui proposais d'écouter un film, elle me demandait plutôt si on pouvait faire une recette. On partage vraiment cette passion-là.»

Gabriel Baker, qui est conseiller en courtage en solutions de paiements – tandis que la maman de Zoé est directrice d'une école secondaire –, ne cache pas non plus sa fierté devant l'inventivité dans l'assiette de sa Zoé.

«Les jeunes, aujourd'hui, ont accès à leur téléphone, et ils ont l'information au bout des doigts. Moi, quand je reviens à ma jeunesse, si je voulais inventer quelque chose, il fallait que j'aille chercher des livres de recettes pour m'approvisionner en idées. Aujourd'hui, ils ont tout au bout des doigts. Quand tu as la passion et la curiosité, ça devient facile d'essayer de nouvelles affaires. Des fois, Zoé me propose d'essayer des choses et je suis convaincu que ça ne sera pas bon, mais finalement, on goûte et on constate que c'est surprenant! C'est magique! Zoé se nourrit d'idées un peu partout», complète Gabriel Baker, qui compte bien réaliser éventuellement l'un des rêves de sa belle Zoé en l'emmenant manger au restaurant Europea de Jérôme Ferrer, un chef qu'elle admire beaucoup.

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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