Mes années au secondaire ne sont franchement pas mémorables et honnêtement, y’a des gros chunks que j’donnerais cher pour oublier.

Je courrais pour rattraper un troupeau qui n’voulait pas savoir grand-chose de moi, je voulais être pareille, sentir que j’appartenais à quelque chose de plus grand et, tous les jours, j’pouvais juste constater que je manquais le bateau, encore une fois.

C’est pourquoi mes souvenirs de bal sont si fantastiques. Parce qu’un peu avant le bal, tous les finissants avaient plus ou moins décidé de fêter ensemble. Tous. Même les loners, les weirdos, les moins populaires. Tous.
Les divisions entre les groupes s’effaçaient, on aimait tous Jean Leloup. Y’en a qui aimait AC DC, moi j’aimais les Pixies, mais on s’entendait pareil.
Puis, à mon plus grand étonnement, j’ai même été invitée au bal. Deux fois! J’y croyais pas.

J’avais pris mon temps pour trouver ma robe. Je l’avais choisie à mon goût; je voulais qu’elle me ressemble. J’ai sacré longtemps avant de trouver des gants du même vert que mes collants.
Après mon examen d’histoire du ministère, j’étais passée chez la coiffeuse (qui n’était nulle autre que ma maman) pour passer du noir au roux flamboyant remonté en un twist qui aurait rendu jalouse la chanteuse de Dee-Lite.
Le tout dans une Cadillac blanche décapotable, de l’année de ma naissance.

Pour moi, le bal c’est plus qu’une robe ou une coiffure. C’est un rite de passage. Un moment phare qui clos un chapitre pour en ouvrir un autre. Et le best, c’est qu’on le fait habillé.e comme des stars, trash ou glam comme un statement aux années passées.
« Tu m’as fait chier, Ô Secondaire, avec tes tests Navette et tes tables de cantine qui donnaient des échardes, mais par le pouvoir de ma robe, j’te promets quand même de garder un bon souvenir de toi. Salut, ciao, bye! »

En grande première, voici les TPL Moms qui ont bien voulu se prêter au jeu et partager leur look de bal, libre à vous de partager sous ce post votre look ou celui de votre ado.
On est ben curieuses!

Ça brille, c'est bleu et ça matche avec la chemise de Monsieur.

Crédit: Rachel B. Crustin

Ça brille, c'est bleu et ça matche avec la chemise de Monsieur.

La sirène en solo.

Crédit: Rachel B. Crustin

La sirène en solo.

Ballerine punk avec parents fiers

Crédit: Emilio Espérot

Ballerine punk avec parents fiers

Ballerine punk devenue parent fier elle-même (et sa robe lui va toujours aussi bien aujourd'hui).

Crédit: Emilio Espérot

Ballerine punk devenue parent fier elle-même (et sa robe lui va toujours aussi bien aujourd'hui).

C'était le temps des robes longues bleu marine et des sourires ravageurs, prise 1

Crédit: Cynthia Chartier

C'était le temps des robes longues bleu marine et des sourires ravageurs, prise 1

C'était le temps des robes longues bleu marine et des sourires ravageurs, prise 2

Crédit: Véronique Landry

C'était le temps des robes longues bleu marine et des sourires ravageurs, prise 2

C'était le temps des robes longues bleu marine et des sourires ravageurs, prise 3

Crédit: Joëlle Basque

C'était le temps des robes longues bleu marine et des sourires ravageurs, prise 3

Derrière ce champ de fleurs se cache une robe p'tite maison dans la prairie.

Crédit: Ariane Mimeault

Derrière ce champ de fleurs se cache une robe p'tite maison dans la prairie.

Hippie Chic et rien de moins.

Crédit: Estelle Gb

Hippie Chic et rien de moins.

Pour un bal qui suivait un défi tête rasée, edge assuré.

Crédit: Daphnée Trottier

Pour un bal qui suivait un défi tête rasée, edge assuré.

Belle assise comme debout

Crédit: Daphnée Trottier

Belle assise comme debout

Nostalgique, mélancolique mais prête pour le party.

Crédit: Geneviève Bédard

Nostalgique, mélancolique mais prête pour le party.

Cruella, X20, Doc Martens, tout c'qui faut.

Crédit: Virginie Samson

Cruella, X20, Doc Martens, tout c'qui faut.

Bye bye secondaire, j't'aime ben mais c't'assez!

Crédit: Véronique Dupire

Bye bye secondaire, j't'aime ben mais c't'assez!

Avec la touche "tchoker" qu'on retrouve partout cette année.

Crédit: Cynthia Simard Poirier

Avec la touche "tchoker" qu'on retrouve partout cette année.