Le 31 décembre de chaque année, on se regarde dans son petit miroir mental pour voir si lesdites résolutions du Nouvel An ont réussi à survivre 12 mois ou seulement 12 jours.
 
2017, mon conjoint et moi avions pris comme résolution conjointe de se faire une date par mois. UNE, c’est quand même facile, non? Et bien, il paraît que non, parce qu’on s’est mis à se dire : « Ça, est-ce que ça compte tu penses? Ah oui, on va dire que oui. »
 
Nous voulions prendre plus de temps pour notre couple, mais avec le retour au travail, des heures cray cray, un bébé plus tant bébé qui ne dort pas la nuit et une maman exténuée, les dates étaient plus du genre, le samedi soir, on soupe ensemble avec une bouteille de vin et on parle. Déjà pas pire, non?
 
J’ai un conjoint en or. Il me supporte dans toutes mes folies, il m’accompagne dans les aléas de la vie, et il me permet d’avoir le cerveau à off une fois de temps en temps.
 
Mais moi là-dedans? Quand je suis censée prendre du temps pour moi, je me ramasse au Carter’s acheter des nouveaux jeans à Fils ou bien à faire une playdate ou bien à parler de Fils… ayayaye.
Mon conjoint m’a dit à un certain point : « Il faudrait que tu commences par prendre soin de toi avant de vouloir prendre soin de tout le monde. »
 
Alors, le 31 décembre cette année, j’ai décidé que pour 2018, je n’avais qu’une seule résolution. Prendre soin de moi et me respecter. 
 
Je sais que je vais quand même vouloir passer 99 % du temps possible à jouer avec mon fils le week-end parce que c’est ça qui me remplit de bonheur, mais au-delà de ça... C’est de choisir de respecter mes feelings, mes envies. Ne pas culpabiliser si je refuse une soirée ou si je choisis au contraire d’aller prendre un verre avec une amie de fille un samedi soir.
 
C’est aussi me donner à fond dans mes projets de réno et de déco parce que ça me rend heureuse. C’est de repenser la chambre de mon fils parce qu’il grandit et que je veux qu’il ait sa chambre de grand Montessori style. C’est m’acheter un petit latté en route vers le bureau ou faire un cours de yoga un lundi soir.
 
C’est aussi de moins m’en faire avec tout. Comprendre que je ne peux pas tout contrôler dans la vie et juste me laisser porter dans la belle avenue de notre vie. Elle est belle et simple, notre vie. Faut pas que mon cerveau essaye trop fort de brouiller les cartes.
 
Il faut que j’arrête de culpabiliser de me choisir. Une femme qui se sent bien est une meilleure version d’elle-même et donc une meilleure maman, femme, conjointe. 
 
Alors je me lance! Cette année, je me choisis, moi.