D’une seconde à l’autre, je suis passée du statut « future maman à gros bedon habité par un petit bébé » à « nouvellement maman avec responsabilité d’un enfant à vie » ; plutôt vertigineux comme changement! Est-ce que j’étais prête? Sur papier: AFFIRMATIF!

J’ai eu neuf mois pour me projeter, me renseigner, me préparer en suivant studieusement tous les cours prénataux avec même un extra cours juste avec mon conjoint ; si la préparation à l’accouchement était un cours et l’accouchement un examen, j’aurais probablement eu 11/10!

Tout était – quasi – prêt pour l’arrivée de bébé; je n’avais plus qu’à attendre sa venue en comptant impatiemment les jours qui paraissaient de plus en plus interminables au fur et à mesure qu’on se rapprochait du jour J.

Or, lorsque j’ai tenu ma petite fille pour la première fois dans mes bras, j’ai réalisé que rien ne pouvait me préparer à cette vague déferlante d’amour qui s’est abattue sur moi! Ni à cette responsabilité vertigineuse que je devais assumer – et ce, pour toute une vie.

C’est alors qu’au moment où je devenais moi-même Maman avec ce petit être qui comptait tant sur moi, la personne dont j’avais le plus besoin, c’était ma petite Maman!

Dans les premiers jours de vie, je n’avais évidemment pas le temps pour autre chose que m'occuper de ma fille et tenter de recharger mes batteries qui se vidaient beaucoup trop rapidement. De plus, vivant alors à exactement 5462 kilomètres de distance de ma ville natale dans une contrée fort fort lointaine du Nord de la France, je n’avais pas la chance d’être entourée de ma famille pour la naissance.

Mais lorsque ma mère a passé le pas de la porte de mon appartement à Montréal, deux semaines après l’accouchement, elle m'est alors apparue alors comme une véritable héroïne!

Contre toute attente, la maman forte que je devais être pour ma petite avait, plus que jamais, besoin d’être chouchoutée et, par-dessus tout, besoin d’être rassurée. Je voulais entendre que, oui, j’étais capable. J’avais étrangement l’impression de littéralement « régresser »!

J’avais besoin de ses bons conseils, de ses bons petits plats, de son écoute et de sa douceur de Maman…

Mais quand elle est repartie quelques jours plus tard, c’est bon, j’avais reçu suffisamment de doses d’amour maternel et j’étais prête à mon tour à en transmettre des tonnes à ma fille pour le reste de ses jours!

MERCI Maman!

Avez-vous aussi ressenti ce besoin d’être entourée à la naissance de votre enfant?