J’ai deux jeunes garçons et je suis déjà très fière d’eux. Comme ils sont très jeunes, il m’arrive souvent de rêver à ce qu’ils deviendront plus tard. Astronaute, vétérinaire, plombier, chanteur ou même emballeur chez IGA. Peu importe. J’espère juste qu’ils deviendront des êtres inspirants et qu’ils marqueront la vie des gens.  Ou mieux encore, j’espère qu’ils changeront le monde.

Hier, j’ai écouté le documentaire Bob Bissonnette: Rockstar. Pis pas à peu près. Oui, Bob Bissonnette, le chanteur qui chante des chansons de bières et des filles qui sont folles. Mais au-delà du répertoire musical et du « party animal », ce qui m’a marqué de ce documentaire est l’aura qui entourait ce personnage. En fait, lorsque je regardais ses amis et sa famille parler de lui et de son parcours de vie, je l’ai trouvé extrêmement inspirant. Et tout à coup, je me suis mise à rêver d’avoir un garçon qui marquerait la vie des gens de la même façon.

Crédit:Crédit: Bob Bissonnette: Rockstar. Pis pas à peu près / IMDb

Même si Roberto se battait au hockey, ses anciens coachs disaient de lui que ce n’était pas un « goon ». Il se battait pour défendre un coéquipier. Il se battait pour l’équipe. C’était un loyal, un gars de gang qui était toujours à la défense des plus faibles. Il avait une si belle énergie dans la chambre de hockey que lorsqu’il quittait l’équipe, des joueurs pleuraient son départ. Et je ne vous parle pas de petits garçons de 4 ans. Non, je vous parle d’adultes de 20 ans, pleins de fierté, qui pleuraient le grand vide dû à l’échange du joueur. Les coachs disaient que c’était Bob qui apportait la plus belle énergie positive dans une chambre d’hockey. Je serais extrêmement fière si un jour, un coach disait ce même commentaire à propos de mon fils.

Une autre chose qui m’a impressionnée, c’est comment il rendait tout le monde à l’aise. Il pouvait voir le meilleur de chacun. Il était un des seuls à dire à ses amis de gars « je t’aime » à l’âge de 30 ans. En connaissez-vous beaucoup, vous, des hommes qui font cela? Moi non. Aucun, en fait. Et Bob le faisait sans gêne, naturellement. J’ai beaucoup d’admiration pour les hommes qui expriment librement à d’autres hommes leurs sentiments. C’est un vent de fraîcheur. Je veux enseigner à mes fils de ne jamais avoir peur ou être gênés de dire aux gens qu’ils aiment qu’ils les aiment. Je comprenais la grande fierté qu’avaient les parents de Bob, car ça me rendrait extrêmement fière aussi.

Il y a déjà eu des grands hommes dans l’histoire de l’humanité. Mais pas besoin d’être Martin Luther King pour changer le monde. Au fond, ce que Bob m’a appris hier, c’est que mes garçons pourraient laisser cette belle empreinte dans la vie des gens. Et en regardant pleine d’empathie la mère de Bob, j’ai eu envie, moi aussi, d’élever des petits Bob Bissonnette. Des garçons respectueux, inspirants, qui iraient au bout de leurs rêves et qui marqueraient positivement à jamais la vie des autres.

Vous arrive-t-il de rêver que vos enfants vont changer le monde?