C’est le mois de septembre et c’est la rentrée scolaire pour vos minis. Mais pour beaucoup d’autres mamans, c’est également la rentrée à la garderie. Car oui, il y a deux mois dans l’année où la plupart des nouvelles inscriptions en garderie subventionnée se font: juin et septembre. Et il n’y a pas si longtemps que ça, c’était moi, la maman qui appréhendait cette grande journée.

Quand mon plus vieux est entré à la garderie pour la première fois, j’ai failli mourir intérieurement. J’avais passé les 12 derniers mois collée sur lui en totale symbiose. J’ai adoré mon, ou plutôt mes, congés de maternité et je n’ai jamais eu d’angoisses liées au fait de rester à la maison. Au contraire, plus je suis avec mes enfants, mieux je me porte! Sans blague, j’ai une vie sociale assez active et même en congé de maternité, je ne me suis jamais sentie cloîtrée dans les murs de ma maison.

Mais voilà que le grand jour est arrivé, ce grand jour que je redoutais depuis quelques semaines: je ne recevrai plus d’argent du régime québécois d’assurance parentale. En français, ça veut dire que si je veux de l’argent, je dois retourner au travail.

Chanceuses sont celles qui peuvent et font le choix de rester à la maison avec leurs enfants.  Comme d’autres mamans, je n’ai pas pu faire ce choix. Et pour celles qui angoissent et qui, comme moi, redoutent le moment d’entrer à la garderie, voici quelques points positifs à y envoyer vos enfants (il faut bien se convaincre!)

 

Le côté social

Vous êtes les meilleures et les plus belles au monde pour vos cocos. Et même s’ils sont habitués à votre mère, votre belle-sœur, votre voisin, vos cousins, leurs cousins ou même le frère de la sœur de l’autre voisin, il n’y a rien de mieux que de se faire des amis et de créer un lien d’attachement avec d’autres personnes. Et de vous à moi, c’est cute au boutte quand nos enfants se lient d’amitié avec d’autres minis.

 

La discipline

Garde à vous, votre enfant deviendra bientôt un terrible two. Il paraît qu’il fera des crises, des caprices et deviendra parfaitement égocentrique. Votre éducatrice sera bien outillée pour vous aider à passer à travers ces crises. Et lorsque notre cœur de mère a envie de céder, l’éducatrice, elle en a vu d’autres...

 

Attendre son tour

Si votre enfant est le troisième, vous savez qu’il a déjà appris ce principe. Mais si c’est votre petit premier, il a alors tout l’attention de maman, papa, grand-maman, papy et compagnie. Bref, il doit apprendre qu’il doit attendre son tour. Et quoi de mieux que la garderie pour lui apprendre ce principe?

 

La politesse et le partage

Encore là, s’il est votre unique enfant, votre petit apprendra à partager ses jouets avec ses autres amis. Et c’est une valeur que l’on veut inculquer à nos enfants. Tout comme la politesse, ça va de soi. Mais alors que je focussais beaucoup sur les « s’il vous plaît » et les « merci » de mon 4 ans, j’ai presque perdu connaissance quand j’ai entendu mon 14 mois me répondre merci. Le lendemain, son éducatrice me confirmait qu’il disait merci depuis quelques jours déjà...

 

La diversité

Même si je veux tout contrôler, je n’ai aucun contrôle sur comment ça se passe à la garderie. Ils font ce qu’ils peuvent avec les 10, 40 ou 60 enfants qu’ils ont. Et même s’il y a un cadre à respecter, chaque éducatrice a sa propre façon de fonctionner en plus de tous les enfants qui ont chacun leur façon de faire. Mes enfants sont constamment initiés à la diversité des savoir-faire, la diversité d’opinions et même la diversité culturelle.

 

Le lâcher-prise

Rendu au deuxième enfant, on oublie souvent toutes les notions qu’on avait si bien apprises dans notre Mieux Vivre. C’est pas rare qu’une maman ne se souvienne plus c’était à quel âge déjà qu’il fallait arrêter de donner des biberons. Bref, la garderie devient le parfait repère pour les amnésiques qui, comme moi, ont oublié les façons de faire. La garderie devient aussi le cobaye parfait des « premières fois avec bébé » que je n’ai pas envie ou pas l’énergie de commencer par moi-même. (Genre la première sieste sans la suce...)

 

Pour conclure...

Enfin, dites-vous qu’un jour, vous verrez du bon dans le fait d’envoyer votre enfant à la garderie. C’est certain qu’au départ, ça fait mal à notre cœur de maman, mais il vaut toujours mieux voir notre verre à moitié plein! Pour ma part, je fais une confiance aveugle aux éducatrices qui s’occupent de mes enfants. Et quand Rémi me pose une question sur l’éducation de mes enfants, je me réfère souvent à ce qui se passe à la garderie. Comme la fois où il m’a demandé quand on mettrait notre 18 mois dans un lit de grand. Je lui ai répondu : « Lorsqu’il dormira dans un lit de grand à la garderie, on le mettra dans un lit de grand à la maison ». Il faut bien que quelqu’un initie nos enfants et se tape l’ouvrage des premières fois moins agréables, lol.

Avez-vous découvert des points positifs à envoyer vos enfants à la garderie?