La santé mentale est un sujet très important de nos jours. Nous sommes nombreux à nous interroger sur le sens de l’existence, et sur le poids du quotidien. En effet, la vie que l’on mène est ponctuée de répétitions, de tâches à accomplir et l’ennui pointe souvent le bout de son nez.

Pour remédier à cette morosité, la meilleure solution est de se sentir vivant à nouveau. Pour se sentir vivant, certaines personnes ont un besoin impératif de sortir de leur zone de confort. 

La zone de confort est un concept relativement simple qui désigne la vie au quotidien. Nous y sommes attachés, puisque c’est notre vie. Pourtant, ce sont nos habitudes qui nous rendent apathiques. Elles nous empêchent de profiter pleinement de nos existences.

Aujourd’hui, nous pesons le pour et le contre et nous analysons cinq raisons de sortir de sa zone de confort pour embrasser l’existence de façon authentique et intense.

Les nouvelles activités sont bonnes pour le cerveau

La zone de confort est une routine. Nous aimons nos activités car elles nous définissent en tant qu’être humain. Pourtant, elles sont limitées dans le temps et l’espace - promener son chien, s’occuper des enfants, regarder Netflix et recommencer le jour d'après. 

Il est prouvé qu’une nouvelle activité peut avoir des effets bénéfiques sur le cerveau. Apprendre une nouvelle langue, par exemple, fait travailler des zones du cerveau que l’on exploite pas tous les jours. Avoir une nouvelle passion peut aussi être un pari gagnant : faire de la peinture, tenter un nouveau sport ou visiter des casinos avec de multiples fournisseurs de jeux. Voilà autant d’activités qui donnent du grain à moudre au cerveau, qui gagne en plasticité.

Vraiment, vous ne pouvez que sortir vainqueur que d’avoir tenté de faire quelque chose. L’immobilité du corps et de l’esprit est tentante, voire confortable, mais les effets sur le long terme peuvent être désastreux. Une vie sans apprendre, en fréquentant toujours les mêmes gens est parfois d’un ennui sans nom. Sortir de sa zone de confort est un cadeau que vous pouvez faire à votre âme et votre corps.

La prise de risques est salutaire

Rester dans sa zone de confort, c’est ne pas prendre de risque. Ne pas traverser la rue de peur d’un accident, ne pas oser faire des activités par peur de se confronter au monde. Sortir de sa zone de confort est une étape courageuse qui permet d’embrasser un risque : risque de l’échec, risque des imprévus, mais aussi risquer de découvrir des activités qui nous rendront heureux.

Que risquons-nous exactement, lorsque l’on démarre un nouveau travail, que l’on prend la parole en public ou que l’on participe à une compétition sportive ? Finalement, il semble bien que la prise de risque soit la condition sine qua non pour sortir de notre zone de confort.

L’imprévu réserve parfois de belles surprises

Monter sur une scène et s’exprimer en public peut être l’expérience la plus terrifiante pour un grand nombre de personnes. À cause de notre éducation - basée sur le principe de rester convenable et discret en toute situation - la plupart des gens n’ont plus le réflexe de s’exprimer, attirer les regards et déclencher soit le rire, soit la réflexion.

Et pourtant, c’est en osant s’affirmer aux yeux du monde que le miracle s’accomplit. À travers une prise de parole, un regard ou un bon mot, vous avez la possibilité de toucher le cœur et l’esprit d’une autre personne.

Oui, prendre la parole en public est source d’imprévu, et l’adrénaline monte souvent avant de le faire, lorsque l’on est pas habitué. Pourtant, on ressort souvent d’une prise de parole en étant galvanisé, en éprouvant du plaisir. Sortir de sa zone de confort est donc une passerelle vers un état de confiance nouveau. Il est très agréable d’éprouver cette sensation de temps en temps.

La zone de confort est une prison mentale

Notre société occidentale nous permet de vivre des vies à l’écart des grandes catastrophes de l’humanité, car les guerres, les famines et les épidémies de maladie mortelles nous impactent beaucoup moins que par les siècles passés. Il en résulte qu’aujourd’hui, il est tout à fait possible de vivre de façon isolée, avec pour seul compagnon son ordinateur et sa connexion internet qui nous donne une fenêtre sur le monde.

Le progrès technologique nous a donc éloigné d’un certain sens de la fatalité, et les grandes questions comme la mort ou le sens de l’existence sont occultées et mises à l’écart au profit du bien-être immédiat et de l’individualisme. Malheureusement, ces valeurs foncièrement individuelles nous écartent d’autres principes qui ont fondé l’humanité à ce jour, à savoir l’ouverture aux autres, la solidarité et le partage.

Sortir de sa zone de confort, c’est prendre les clés de sa propre prison mentale et retrouver sa place dans le corps social. Nous avons donc tout intérêt à le faire, même si se confronter à une société toujours plus égoïste et inhospitalière est souvent source de frustration.