Quand le désir de fonder une famille se fait trop ressentir

Depuis quelques mois déjà, un petit bonhomme est apparu, comme ça, dans notre vie. Jeune maman en herbe, j’apprends peu à peu à comprendre l’Art d’être parent… Avec ses bons et moins bons côtés! Bienvenus dans mon quotidien : celui d’une maman, d’une amoureuse, d’une amie, d’une soeur… 
 
« J’arrête la pilule! »

C’est courant comme nouvelle dans votre entourage? Il y a un an et demi, c’est moi qui annonçais cette nouvelle à qui voulait l’entendre. On criait ça sur les toits, sans vraiment prendre compte de l’ampleur de cette décision. On voulait un bébé? Ça oui! On était prêts à avoir un enfant? Pas nécessairement… Nous nous étions dit : « Un premier bébé, ça peut prendre du temps à arriver! On va laisser ça aller sans forcer les choses! » 

Trois semaines plus tard, la magie avait fait son travail. Pas le temps de crier ciseau, même pas le temps de se pratiquer comme il le faut. Pour mon homme, ce n’est qu’une question de chimie : « Toi et moi, on est juste faits pour avoir des bébés ensemble. That’s it. » C’était peut-être aussi juste une surprise du destin… Bref, peu importe la raison du comment, à partir de ce moment-là un petit bonhomme a pris sa place dans nos cœurs, et cela pour une couple de décennies!

« Oh shit, ça y est… On va être parents! »

Pour nous, c’était tout simplement la suite logique : après les nombreuses années ensemble, le condo et le chien (qu’on n’a pas et qu’on ne voulait pas), c‘était les bébés! À part tout ça, comment savoir si on est prêts à 100% à accueillir ce petit être cher qui se pointera le bout du nez dans quelques mois seulement? En fait, doit-on être réellement prêts à avoir un bébé, considérant qu’on ne sait même pas ce que c’est avoir un bébé tant et aussi longtemps qu’on ne l’a pas dans ses bras (et qu’on ne dort plus la nuit)?
 

Crédit : Visit Greenwich/Flickr

Dans notre entourage, on est pas mal les seuls en mode bébé ou vie de famille, à l’exception d’un couple d’amis. Le p’tit est donc entouré de mononcles et de matantes qui sont en majorité célibataires et dont la minorité habite encore chez leurs parents. Il devient alors la mascotte des soupers de filles, et le chum de biberon des veillées de gars. C’est bien attrayant tout ça, mais le monde est quand même content de ne pas avoir à « faire la nuit » une fois la soirée terminée.

Fallait quand même s’y attendre, de nos jours, les jeunes mamans se font rares et j’ai presque l’air d’une intruse dans mon cours de yoga bébé, malgré ma mi-vingtaine.

Alors voilà… Non, ce n’est pas un accident! C’est peut-être une surprise arrivée un peu plus tôt que l’on ait pu se l’imaginer, mais maintenant, on est le trio parfait!

Le destin vous a joué un tour aussi?