Homer Simpson pesant 140 kg et étant maintenant considéré invalide : voilà comment je me sens. Sa grosse jaquette fleurie me fait envie. Je désire surtout sa débrouillardise qui fait qu’il n’a plus besoin de se lever. Le bonheur, en fin de grossesse. 

 

Mes nuits sont un calcul de «levage/recouchage» pour : 

a) Faire pipi.
b) Me chercher un verre d’eau.
c) Être sûre que la tapisserie fitte dans la chambre de la p’tite.
d) Toutes ces actions en même temps. (J’essaie de rentabiliser mon temps d’éveil, tant qu’à ça.)

Je veux une grue. C’est ma fête bientôt. Ça me ferait plaisir. Un système qui me sort du bain, me lève du divan pour m’emmener à la boite de céréales, me dirige jusqu’à la porte patio pour faire sortir Lana Del Rey le chien, et surtout, qui me transporte du lit à la toilette sans effort. Ouais, une grue. Si jamais c’est impossible, j’pense qu’un aidant-naturel/conjoint peut combler mes requêtes. Capich?

Je veux Mater dans ma vie. En plus de pouvoir me lever et me trainer, il me fait vraiment rire.
Crédit photo : pixar wiki.
 

Avec le temps et la pratique, j’ai rédigé mes 5 étapes faciles pour se lever en fin de grossesse, que je partage.

Étape 1.  S’ouvrir les yeux en disant «Calvaire que je dormirais mieux couchée sur le ventre.».

Étape 2. Se crinquer en émettant un son primal. Chaque fois, en entendant ledit son, je me rends compte que «Calvaire que j’ai vieilli»!

Étape 3. Se swingner les jambes en dehors du lit. Un entrainement olympique ne doit pas être plus demandant que ça.

Étape 4. Se lever. C’est un mauvais moment à passer, mais ça va vite. Comme quand on enlève un pansement.

Étape 5. Se rendre à la toilette en travaillant son audition pour un rôle de zombie dans Walking Dead.

** Notez que ces 5 étapes faciles sont ajustables / transférables aux premières nuits avec bébé qui boit aux 2 heures.

Que trouvez-vous le plus dur en fin de grossesse?