Je viens d’avoir 36 ans (ugh!) et ça fera 4 ans en février que je suis avec Amour.  Nous en avons bavé un coup pour que ça fonctionne, mais là, ça va super bien. Tellement en fait que je me surprends régulièrement à me pincer tant je suis incrédule face à tout ce bien-être!  Le terme « bonheur » a même été employé à plusieurs reprises, c’est tout dire!

Naturellement donc - et l'horloge biologique faisant son travail - j’en suis venue à penser que la conception d’un(e) héritier(ère) devrait être mise en chantier là, maintenant. J’y pense depuis longtemps en fait, mais je sentais que le timing pouvait être meilleur, qu’il nous fallait d’abord trouver notre fréquence commune, question que les choses se passent doucement, sans fausse note. Et bien maintenant, les astres me semblent parfaitement alignées!

Sauf qu’Amour, lui, n’est pas prêt.  Honnêtement, ben ça me heurte de plein fouet!  C’est comme si, par rapport à l’idée de procréer, il vivait quelques heures plus tard dans les Maritimes!  Pour moi, c’est d’autant plus un choc que, dans nos élans passionnés des débuts, la question de multiplier la progéniture avait été évoquée PAR LUI, comme quelque chose qui surviendrait rapidement...  C’était y’a presque 4 ans déjà, et le projet est encore sur la glace.

J’angoisse parce que le temps passe, et avec lui, nos corps vieillissent et deviennent, immanquablement, moins féconds.  J’angoisse surtout parce que cette perte de fertilité graduelle pourrait rendre nos efforts de procréation - s’ils surviennent un jour - possiblement vains. Cette potentielle difficulté à concevoir, je n’ai juste pas envie de la vivre. J’avoue que la montée de lait de la comédienne Geneviève Brouillette à l’émission Format familial, sur les ondes de Télé-Québec, est particulièrement venue me chercher en ce sens. Jugez-en par vous-mêmes ICI.

Dans notre cas, nous avons déjà des enfants (j’ai un fils, il en a deux), alors il ne s’agirait pas là de notre ultime chance pour transmettre nos gènes à la prochaine génération.  MAIS, reste que nos enfants respectifs, nous les avons eu avec d’autres personnes. Pour moi, c’est carrément viscéral, j’aimerais tant porter et voir grandir le NÔTRE!  L’hésitation d’Amour me fait donc me demander: et si ça n’arrivait jamais?
 

Amour tente de me rassurer en me répétant qu’il n’a pas mis une croix sur l’idée, qu’il pense même qu’il aimerait bien, lui aussi, qu’on conçoive un petit être tous les deux.  Mais pas tout de suite...  S’il n’était prêt que dans 5 ans, pourrais-je attendre si longtemps? QUAND sera-t-il trop tard?

Une chose est certaine, ma relation avec Amour survivrait tout de même à cette immense déception que serait, pour moi, le fait de ne pas avoir eu d’enfant avec lui.  Parce qu’il est simplement l’homme de ma vie, celui avec qui je compte vieillir.  Et ça, eh bien, ce n’est pas rien, non?!

Étiez-vous « synchro » avec votre conjoint(e) lorsqu’est venu le temps de discuter bébés?