Une envie de pickles à la crème glacée c’est drôle quand ça dure le temps d’une grossesse. Mais c’est un peu moins funny quand la lubie persiste bien après l’accouchement. Parce neuf mois d’hormones dans le tapis laissent parfois des séquelles, voici 5 habitudes weird qui continuent à pimenter ma vie.
Avoir un ventre immense, j’ai détesté ça. C’était lourd, j’étouffais. Pourtant, dès que le bébé s’est mis à bouger et à donner des petits coups, j’ai aimé être enceinte. La main sur le ventre, j’essayais de deviner ce que faisait ma mini. En fermant les yeux, j’arrivais presque qu’à la voir.
J’ai si souvent palpé mon ventre qu’encore aujourd’hui il m’arrive de flatter ma bedaine vide lorsque je suis distraite. Dans l’intimité de mon chez-moi c’est correct, en file d’attente à l’épicerie, c’est un peu plus gênant. #SuchAShame
2. Papilles gustatives perturbées
Mon goût déréglé semble ne pas avoir totalement disparu. Depuis le passage de mon bébé dans mon ventre, certaines fringales bizarres sont restées. Il m’arrive encore de me faire le fameux sandwich aux pommes et tofu que j’ai mangé en continu durant ma grossesse.
La saveur insipide du soya frette a l’avantage de me donner un certain apport en protéines sans m’imposer la vue de la viande saignante. Parce que, oui, mon imagination de femme enceinte ne s’est jamais tout à fait remis d’avoir porté un placenta. Depuis, le moindre steak ou chair sanguignolente me rappelle immanquablement ce que j’ai porté down there. Huhu!
3. Sommeil d’ogre
Depuis toujours, la seule position qui me permet de m’endormir pour de vrai est à plat ventre, la tête ensevelie sous les oreillers. En tombant enceinte, il a fallu que je découvre d’autres façons de trouver le sommeil (ou de ne pas dormir du tout). Si bien qu’aujourd’hui, je me couche sur le côté, appuyée contre un oreiller, comme si je portais encore un ventre gigantesque.
Je ne devrais pas. Pourtant, tout le long du dernier trimestre, c’était pour moi une question de survie; j’ai dû apprendre à m’asseoir les jambes très espacées (pour ne pas dire écartée comme un trucker). Aujourd’hui, il m’arrive parfois encore de me surprendre assise en tailleur sur ma chaise. Chut! Ne le dites pas, c’est vraiment gênant mais oh combien confortable!
Avant de connaître le pantalon de maternité, je n’étais pas consciente de l’inconfort d’une fermeture éclair. Maintenant je sais qu’il n’y a rien comme la douceur et l’extensibilité d’un panneau. En cachette, il m’arrive de remettre mon vieux Mama legging.