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Une deuxième grossesse, cinq premières fois.
Crédit: Anouck Gagnon-Mayer

Être enceinte, porter la vie, avoir des enfants. Avant que ça m’arrive, c’était l’affaire la plus space que je pouvais imaginer. Puis j’ai eu un enfant, mon grand garçon de maintenant 4 ans et demi. L’automne dernier, quand j’ai appris que la famille s’agrandirait, je croyais simplement emprunter un chemin déjà défriché, sans surprises. HAHAHA, nope, ceci est peut-être bien ma deuxième grossesse, mais des premières fois, j’en vis encore tout le temps.

1. Décider d’avoir un deuxième enfant.
Pour celle-là on partait de loin. Nous n’avions jamais ESSAYÉ d’avoir un enfant. Monsieur Victor s’était pointé dans mon utérus sans prévenir, SURPRISE! Le processus décisionnel de consciemment fabriquer un autre être humain, c’était du nouveau pour mon chéri et moi.

Entre le go qu’on se donnait, le rendez-vous pour faire retirer mon stérilet et les émotions/le stress vécu par les tentatives infructueuses des premiers mois, mon cerveau bouillonnait. Je me suis bien vite rendu compte que finalement, j’avais trouvé ça pas mal plus simple de tomber enceinte sans le prévoir.


La première grossesse. Deux amoureux qui ne savent pas vraiment l’ampleur de ce qui s’en vient!
Crédit : Anouck-Gagnon-Mayer
 

2. Le premier trimestre.
Riez, invoquez le karma ou ayez pitié de moi, mais en plus d’avoir passé une bonne partie de mon premier trimestre dans l’ignorance même de ma grossesse la première fois, je n’ai souffert d’aucune nausée, fatigue excessive ou inconfort particulier. Je vous laisse imaginer le topo cette fois-ci.

Mon état de loque humaine, combiné au stress de faire une fausse couche, ont fait de ces premières semaines de grossesse un cauchemar sans fin. Je sais, je sais, chaque grossesse est différente et croyez-le ou pas, mais même si on ne me l’avait pas répété 2000 fois, aujourd’hui je le sais vraiment.

3. Un suivi de grossesse avec une sage-femme
Sans trop d’espoir, nous nous sommes inscrits sur la (malheureusement trop longue) liste d’attente de la maison de naissance Côte-Des-Neiges. Par miracle Par chance, nous avons reçu un appel quelques jours plus tard, nous annonçant que le suivi de grossesse pouvait se faire là-bas. Le jour du premier rendez-vous, nous avons pu constater que la game n’était pas du tout la même avec une sage-femme. Plus de temps, plus de discussions, plus de proximité. Je ne peux que souhaiter que l’accessibilité aux sage-femmes soit de plus en plus grande (et rapidement s’il vous plaît) au Québec.

4. C’est une fille!
Échographie de 20 semaines : il n’y a pas de pénis sur ce bébé! Pour la première fois, j’aurai un enfant de mon sexe. Pour la première fois, je m’inquiète avant même sa naissance de savoir si elle aura les mêmes opportunités que son frère dans la vie. Je m’inquiète de la trouver trop comme moi ou pas assez. Je m’inquiète de me comparer à elle (même si je la souhaite tellement unique), de m’en faire plus pour son intégrité physique et sa future vie sexuelle parce qu’elle est une fille. Je passe mon temps à avoir peur de la comparer à son doux et si beau grand frère. Ah la la. Au fond, j’ai la chienne de moins savoir m’y prendre avec elle, même si je sais ce que c’est que de vivre Femme.

5. Élever un enfant en en portant un autre. 
Ah les grandes journées à ne rien faire, à dormir, à faire l’amour, à ne pas prendre pleine conscience de ce qui s’en vient. Ma première grossesse s’est fait dans l’ignorance l’insouciance et le calme. C’est vrai que cette fois-ci, mon quotidien est rempli de, de, de … ben de VICTOR finalement.

Il ne fait plus de sieste l’après-midi? Au revoir mon petit repos. Il a envie d’écouter Mary Poppins pour la 200e fois? Pourquoi pas. Que me revoilà à fredonner Supercalifragilisticexpialidocious. Mais surtout, des petites mains pour caresser mon gros ventre, des mots doux à une petite soeur qu’il ne connaît pas encore, mais qu’il attend avec au moins autant d’impatience que nous et deux fois plus de JE T’AIME le matin en me réveillant.


Victor prêt pour son rôle de grand-frère.
Crédit : Anouck Gagnon-Mayer

 
 

Une deuxième grossesse, est-ce synonyme de nouveaux défis pour vous aussi?

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