Être enceinte, c’est automatiquement se faire bombarder d’informations (pas toujours) pertinentes. Comme j’aime bien le dire, TROP c’est comme pas assez. Le résultat, c’est que les couples en attente de leur premier enfant s’y perdent et ne savent plus où donner de la tête. L’angoisse du
« bon » parent prend naissance.
 
Dans le dossier de l’allaitement, c’est un peu (beaucoup) la même chose. Le lait maternel reste idéal, MAIS il n'est pas la seule bonne option. Reste que pour beaucoup de mamans, c'est quelque chose d'important, mais quand vient le moment de donner le sein pour la première fois, c'est loin d'être toujours évident.
 
Pour certaines nouvelles mamans, cette étape se fera sans trop d'embûches. Toutefois, quand une relation d’allaitement naissante ne se déroule pas comme prévu, que des gerçures, des douleurs, un engorgement ou une mastite viennent gâcher la fête, vers qui se tourner? Qui vient nous aider au milieu de la nuit quand bébé hurle sa vie, que nous avons nous même envie de pleurer et que notre chum se sent lui aussi pas mal impuissant?
 
La priorité est de nourrir notre bébé. Alors, quand ça ne se passe pas aisément, c’est un peu la panique à bord. La fatigue de la grossesse et de l’accouchement, les hormones dans le tapis et les seins douloureux sont un cocktail explosif et fragilisant pour une nouvelle mère qui cherche ses repères et des réponses à ses questions.
 
Tout cela vous dit quelque chose?

C’est bien normal. Toutes les femmes qui allaitent traversent des moments plus difficiles. Nous n’avons pas tous une maman ou une belle-maman qui a de l’expérience. Nous sommes parfois aussi la première de notre cercle d’amies à allaiter.
 
Sachant qu’à partir du moment où il y a introduction d’une autre source d’alimentation que le lait maternel, la flore intestinale de bébé change, il devient intéressant de demander l’avis d’une spécialiste en lactation avant de décider de passer au biberon de préparation pour nourrissons, combiné avec du lait maternel tiré ou pas.
  
Je pense que c’est à NOUS d’obtenir les bonnes informations. Que c’est à NOUS d’aller chercher de l’aide (il y en a, oui!). L’allaitement n’est pas toujours un long fleuve tranquille et il n’est pas rare de rencontrer des petites (et parfois plus importantes) difficultés.
  
Nous avons besoin d’alliés, de SUPPORT et de ressources. La famille, l’amoureux, les amies et des PROS du sujet. Les CLSC sont aussi de très bonnes ressources, car ils peuvent vous mettre en contact avec des marraines d’allaitement (service gratuit) ou des consultantes en lactation qui s’y connaissent à fond et vous aideront à traverser les tumultes, s’ils se présentent.
 
C’est important de ne pas rester seule avec ses douleurs et sa détresse. Il y a pas mal toujours une solution et parler de la situation, ça fait beaucoup de bien aussi.
 
 Avez-vous eu recours à une consultante en lactation avant ou après la naissance de votre bébé?
 
P.-S. : Idée de cadeau pour un shower. Deux ou trois consultations avec une consultante en lactation. En prénatal et en postnatal. Même quand il n’y a pas de problème d’allaitement, ses conseils et son expérience n’ont pas de prix!