
Être maman, c’est gérer des tas de choses au quotidien. Quand en plus le terrible two fait une arrivée remarquée dans votre vie, il vous faut certainement un temps d’adaptation aux « non » à répétition, aux colères et au simple qui est maintenant rendu compliqué.
Voici quelques moyens à mettre en place pour garder le contrôle de la situation et montrer que, dans le fond, c’est vous le patron. Pas ce petit être haut comme 3 pommes.
Donner des choix à l’enfant est un must. Soyez rusé comme un renard en lui proposant des choix qui n’en sont pas vraiment en réalité : « Chéri, tu mets tes bottes et ton manteau tout seul ou maman t’aide? ». S’il ne veut vraiment pas, faire diversion pour porter son attention vers autre chose est une bonne tactique.
Votre enfant tape lorsqu’il n’a pas ce qu’il veut? Il est important de lui expliquer que, malgré tout, la réponse sera non; c’est donc inutile de faire mal aux autres. L’aider à exprimer sa colère autrement sera le premier pas vers la conscience de ses actes.
Avertir à l’avance quand nous terminerons une activité bientôt ou que nous devrons rentrer. Il saura à l’avance que son temps est compté et qu’ensuite, une autre activité suivra.
Si la crise a lieu en public, une maman dit « encourager » son enfant en lui disant : « plus cuit le bacon s’il te plaît, plus cuit! ». Un bon moyen de dédramatiser la situation et de faire comprendre à votre enfant qu’il nettoie le plancher du magasin pour rien.
La constance et la stabilité sont CAPITALES
Le plus difficile commence ici, car être constant, c’est la clé.
Si votre enfant a un comportement que vous n’approuvez pas, dites-le lui chaque fois pour l’aider à changer son habitude. Si vous ne dites rien aujourd’hui parce que vous êtes fatiguée et que vous n’avez pas envie de créer un conflit (peace out, on passe toutes par là), il ne faut pas se surprendre lorsqu’il recommencera demain.
Toujours tenir son bout et ce, malgré le « je ris dans ta face avec mon attitude d’ado de 2 ans ». #LolPasLol
Les enfants adorent aider, alors leur assigner de petites tâches comme mettre la table, nourrir les animaux, aider à faire son lit, etc., sont autant de moyens de responsabiliser le terrible two et l’amener à découvrir son indépendance.
Avec les autres, il n’est pas comme ça (jamais)
Nous sommes plusieurs mamans à constater qu’autant à la maison ça peut parfois être l’enfer, autant à la garderie nos enfants sont de parfaits petits anges. Ou encore quand il y a de la famille ou des amis à la maison, ils sont la perfection incarnée.
En compagnie d’autres personnes, notre mini est souvent le centre d’attraction. Après avoir eu autant de regards, de câlins et de gens pour jouer avec lui, il est normal qu’il s’attende à ce que ça continue avec ses propres parents. C’est à ce moment qu’il change d’attitude.
Cette trop longue phase (18 à 36 mois environ) comporte peut-être son lot de comédie dramatique (le bacon) et de manipulation (JE veux), mais il reste que c’est aussi un âge super intéressant où l’enfant se découvre, apprend à gérer ses émotions et à forger son caractère.