Nous venions à peine de nous lever. Nous n’avions pas mangé, nous n'étions pas encore habillés, même que nous avions peut-être encore des crottes dans le coin des yeux. Nous n'étions juste pas restés tout-nus, parce que t’sais.
 
Valerie est arrivée et la première chose qu’elle a vue, ce sont nos p'tits yeux endormis qui surmontaient nos sourires un peu gênés. Y'a juste les grands yeux de mon aîné qui étaient déjà en action guerrière contre un méchant imaginaire. Un gros 3 minutes, peut-être 4, et Valerie réussissait à apprivoiser mon grand timide.

Cette journée-là, on immortaliserait une page de notre histoire. Une journée comme les autres. Capturer notre vie. La vraie. Celle avec des fois des crises, des fois du doux. La vie quand mon chum, le matin, porte des bas dans ses sandales, que mes cheveux sont pas fraîchement lavés et que notre seul moment amoureux se vit en remplissant le lave-vaisselle.

Crédit : Valerie Poulin

 
Nous ne nous sommes pas pimpés donc. Mais j’avoue : nous avons quand même fait un p’tit ménage la veille pis cette journée-là, nous n'avions rien d’autre à faire que d’être ensemble. Nous avons laissé faire la pression et le temps. C’est sûr que juste ça, ça aide à mettre du beau dans la journée. Mais y avait pas de confettis non plus.
 
Valerie a passé 12 heures avec nous. Nous ne pouvions pas faire comme si elle n’était pas là. Elle était là, pis c’était agréable qu’elle soit là. Elle a mangé avec nous. Parlé avec nous. On a eu du fun même. Mais son kodak, même s’il est plus gros que le nôtre, on n’a jamais senti qu’il prenait trop de place. Nous n'avons jamais posé pour lui. Nous nous ne sommes pas tassés dans l’cadre avec un sourire forcé pis un toupet crêpé pour créer des souvenirs Sears.

Crédit : Valerie Poulin

Pis comme ça, sans jamais qu’on s’en rende compte, sans qu’on déploie le moindre effort, elle a appuyé un nombre incalculable de fois sur le bouton de son appareil. De ces centaines de clichés là, elle a fait le tri et nous donné le meilleur. Il n'y a pas une image que j’peux regarder sans (re)vivre une émotion.
 
Une capture de notre quotidien, un certain dimanche de décembre. Des trucs qu’on aurait sûrement oubliés, des moments qui seraient tombés de notre valise de souvenirs avec le temps.
 
Cette journée-là, Pinterest n'était pas là et le résultat est quand même magnifique… Non, j’me reprends… le résultat EST BIEN PLUS QUE MAGNIFIQUE. Il nous rentre dedans, le résultat. Il est parfait de par tout ce qu’il capture de ce qu’on a de pas parfait, de parfaitement NOUS.

Crédit : Valerie Poulin

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*Je tiens à préciser que cet article N'EST PAS commandité.