Devenir une « vraie » adulte en devenant belle-maman de deux ados.

Je suis en couple avec mon amoureux depuis peu. On a une différence d’âge assez appréciable : j’ai un bébé, lui, deux ados de 10 ans-presque-onze et 15 ans. Mettons qu’il y a un pas pire clash entre nos réalités, moi dans les couches, lui dans les engueulades de permissions de sortie and stuff.

Jusqu’à présent, je m’étais toujours vue comme étant celle qui devenait tranquillement adulte. Devenir maman m’a donné un bon coup de pied au derrière dans la lignée des responsabilités qui viennent avec l’âge. Je n’avais cependant pas pleinement réalisé que d’entrer dans la vie de mon homme voulait aussi dire devenir une semi-figure parentale (très, très temps partiel, et très, très effacée) dans la vie de ses deux enfants. Je suis dans la jeune vingtaine et je trouve ça assez fou de pouvoir tisser des liens avec une ado de 15 ans.

Je me rappelle tellement bien comment j’ai trouvé ça difficile, avoir 15-16-17 ans. Comment tu te cherches et tu essaies plein d’affaires. Comment tu détestes toutes les figures parentales qui osent te dire que non. Comment « tu connais pas ». Comment tu n’es pas encore adulte et que tu dois respecter l’autorité parentale.

Je me rappelle aussi comment j’ai trouvé mes belles-mères poches. J’ai peut-être jamais été beau-parent, mais j’ai subi des blondes cray-cray via mon père. Je pense que je mets ça dans mon baluchon pour ne surtout par être une de celles-là!

Je trouve ça cool d’avoir l’opportunité de peut-être avoir une perspective plus relaxe, plus lucide et proche de leur réalité (sorry mon amour). Je me rappelle comment je trouvais mes parents déconnectés de ma réalité quand j’étais ado. J’espère vraiment que sa fille pourra me faire confiance et me jaser de sa vie.

J’ai sûrement des lunettes roses de jeune belle-maman, mais je m’y rattache pour l’instant. Je ne les connais presque pas, ses enfants, je ne les ai vus que quelques fois, mais j’ai le goût qu’on s’apprivoise pis qu’on tripe ensemble. Parce que l’aimer lui, c’est aussi les aimer eux!
  Quelle relation avez-vous avec vos beaux-enfants?