À la naissance de ma fille, c’était évident pour tout le monde : elle était la copie carbone de son papa. Ma propre mère, qui était présente à l’accouchement, ne voyait aucune ressemblance avec le bébé qu’elle avait mis au monde 24 ans plus tôt. Les commentaires se multipliaient : comme elle ressemble à son papa!
Le temps a filé, son petit visage a changé, et elle a de plus en plus mes traits. 18 mois plus tard, ce qui devait arriver arriva : elle a exactement mon caractère de marde intense et plusieurs autres de mes défauts.
Bien malgré moi, à déjà un an et demi, elle est entêtée et démontre du caractère. Quand c’est non, c’est NON! Bien sûr, vous me direz qu’elle traverse aussi sa phase d’affirmation, c’est vrai. N’empêche qu’elle était comme ça bien avant. Pire, son « mâche-patates », comme disaient mes enseignants, ne cesse de se faire aller. C’est cute, elle a de la jasette! C’est moins cute à l’heure du dîner quand parler est bien plus intéressant que manger, ou lors de la sieste quand elle réveille ses amis avec ses nombreuses histoires à raconter.
Je me revois au primaire et au secondaire, 50 % du temps dans le corridor parce que je perturbais le groupe. Je suis découragée et fière à la fois; était-elle obligée d’avoir ces vilains défauts?
Définitivement, c’est déjà en elle. Ce n’est pas un jeu : aussitôt qu’on lui enlève les mains de la bouche, elle les remet, et elle le fait souvent à notre insu. Je roule les yeux chaque fois que je la regarde à travers mon rétroviseur. Je me demande souvent si c’est un geste inné ou acquis et si ça vient vraiment de moi!
Heureusement, ce ne sont que de petits défauts qui, en fait, la définissent et font d’elle une si bonne petite personne. Je l’aime du fond du cœur et, heureusement, je serai toujours à ses côtés pour l’aider à gérer ses relations plus tard.
Et vous, lesquelles de vos qualités et défauts avez-vous légués à vos enfants?