Il y a 10 ans, le 10 septembre 2005, je me suis marié pour le meilleur et pour le pire. Dans mon cas, le temps a confirmé que c’était surtout pour le pire. Il y a 10 ans, je me mariais, mais pas avec la hottie à droite sur la photo.

Deux choix divergents.
Septembre 2005. À 29 ans, confiant de faire le bon choix, j'avais le chemin de la vie devant moi, la tête pleine d’espérances, d’ambitions et de rêves. 29 ans, pis j'étais un peu niaiseux, aussi. J'étais insensible aux signes que mon entourage m’envoyait, aux red flags relationnels pourtant évidents.
 
Devant Dieu et les hommes, j’avais promis ben des affaires, mais au tournant de la vingtaine, j’avais conclu un pacte avec moi-même : tout faire pour être heureux. J’ai pris la décision de me séparer de mon ex-épouse et de divorcer pour aller chercher ce bonheur qui avait pris le bord.  
 
C’est certain qu’il y a six ans, en quittant mon épouse, je laissais derrière moi des projets, dont celui d’avoir un enfant, mais vivre dans le passé, très peu pour moi : le présent et le futur l’emportent sur le conditionnel haut la main! J’ai assumé mon choix, soit celui d’être heureux avec quelqu’un qui l’est également, et j’ai dit au revoir à cette autre ligne de vie, à ces autres possibles.
 
À la bonne place.
Une relation sérieuse et quelques éphémères plus tard, j’ai re-rencontré (notre histoire mérite un roman) mon amoureuse (la susmentionnée hottie sur la photo) avec qui j’échafaude des projets de vie sérieux tout en prenant le quotidien à la légère. L’image que je m’étais dessiné sur ma vie à l’aube de la quarantaine est un tantinet différente de ma réalité actuelle, mettons.
 
Hottie et moi (elle se nomme Maude), on a plein de projets communs, plein de projets personnels, et on s’épaule mutuellement pour les accomplir. Il y en a un qui nous tient à cœur présentement, et on travaille fort, fort pour y arriver. Fingers crossed. Je vous laisse deviner de quoi il s’agit…
 
Vous, quels choix avez-vous faits pour être heureux?