Je me confesse : je rêve de Noël depuis que les feuilles des arbres ont commencé à changer de couleur. C’est dit. Enfin, le 1er novembre! L’Halloween est derrière nous, il n’y a plus d’obstacles avant Noël. À l’heure actuelle, je parie que vous avez déjà entendu votre première publicité ou chanson de Noël.
Chaque année, je m’avoue vaincue en faisant ma première recherche Pinterest sur le thème de Noël… en octobre. Si je m’écoutais, je sortirais les décorations du garage et je préparerais mes cadeaux DIY pour toute la famille.
Mais il faut que je me calme. Si la frénésie de Noël me gagne trop tôt, j’ai le goût de remballer les décorations le 22 décembre.
J’ai surtout hâte à Noël le matin. Ou le soir. Ou à n’importe quel moment de la journée. Mais surtout le matin. Le week-end. Je me lève sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller la maisonnée. J’enfile ma robe de chambre et mes pantoufles pour me tenir au chaud.
Dehors, tout est encore noir. J’entends le chauffage qui crépite. Je m’imagine facilement contempler un sapin tout illuminé en sirotant une tasse de thé à la menthe. Avec les chansons de Noël de Michael Bublé en background. Et l’odeur typique de l’arbre naturel.
Encore sceptique? Attendez de recevoir votre premier flocon de neige sur le nez. Ayez l’audace de me dire que vous n’avez pas le goût d’écouter un film de Noël de votre enfance!
Je croyais avoir tout vécu de la magie de Noël. Mais je n’avais rien vu. Avec un enfant, les réjouissances de fin d’année prennent une dimension … insoupçonnée/supérieure/spirituelle. C’est revivre nos joies d’enfant par procuration.
Je veux offrir à mes fils la possibilité d’être happés par cette magie. Je veux voir les étoiles dans leurs yeux. Et je ne parle pas de cadeaux.
J’ai hâte d’étirer les matins dans leur pyjama à pattes en polar. Qu’ils mangent les restants de chocolat comme déjeuner en découvrant leurs nouveaux jouets. Je veux qu’ils puissent jouer sur le lit dans les manteaux en fourrure de leurs tantes (Clara, Émilie, Érika, faudrait penser à vous procurer des manteaux de (fausse) fourrure héhé).
Noël comme jeune adulte, c’est souvent tenter de faire renaître la magie qui nous habitait enfant. Comme parent, c’est devenir partie prenante de la fabrication des souvenirs de notre progéniture. C’est profiter maintenant de ce qui sera leurs souvenirs dans vingt ans.
Bon… il reste juste 54 dodos avant Noël.
Je pars un « avant-calendrier-de-l’avent ». Qui embarque?