Officiellement, le P’tit a pas encore un an. Mais comme je considère que j’avais déjà deux bébés avant même qu’il sorte de mon intérieur, je me donne le droit de faire mon bilan dès maintenant.

Premièrement, je ne vous raconterai pas d’histoires, l’Amoureux et moi, on COMMENCE à trouver que la vie prend un rythme normal. Alors que le Grand faisait ses nuits à 2 mois (je suis bien consciente que nous étions gâtés), nous commençons à peine à profiter de nuits complètes. J’espère que je ne vais pas attirer le mauvais sort en l’écrivant ici.


Mon état durant quelques mois! 
Crédit : Giphy

Même si j’étais déjà maman, je ne savais pas encore être la maman de ce petit bout d’amour-là en particulier. C’est cliché, mais c’est ça : chaque enfant est différent. Même avec les mêmes parents, le même environnement pis toute. Mais le beau, c’est que chacun te pousse vers d’autres limites, te fait apprendre encore.

Ce qui était déjà appris n’est pas perdu non plus. Au deuxième, je savais que tout finit par passer. Je me suis rappelé cette phrase de sagesse souvent. Mes seins ressemblent à des ballons de basket tellement ils sont gonflés et tendus : ça va passer. J’erre jour et nuit comme un zombi cerné dans la maison : ça va passer. J’arrive à peine à m’asseoir et à jaser avec l’Amoureux une fois que les enfants sont couchés : ça va passer.

Ce que je savais, c’est que le beau passe aussi vite. Donc oui, le P’tit s’endort encore souvent dans mes bras. Est-ce que c’est lui qui en a plus besoin que son frère au même âge? Est-ce que c’est moi qui en profite parce que je sais que la tête lourde sur mon cœur, c’est un plaisir qui passe trop vite? M’en fous. Je suis bien, moi, quand je l’entends ronfler contre moi avant de le déposer dans son lit.


Crédit:  Giphy

Je ne savais pas que j’allais autant capoter sur la bro’mance qui s’installe entre mes gars. Qu’une fois que je les mets tous les deux dans le bain, un seul regard suffit pour qu’ils éclatent de rire en échangeant un regard complice. Je ne savais pas qu’à CE moment-là, accotée sur ma céramique grise, j’allais avoir l’impression d’avoir créé quelque chose de ben grand. De plus grand que tout.

Avant d’être mère de deux enfants, je me disais que la marche est plus haute quand on passe de 0 à 1 bébé que de 1 à 2. Je pensais que ma vie avait déjà tellement changé que j’allais assurer quand même facilement; j’étais déjà en mode famille après tout. Mais non. J’en avais encore à apprendre.


Crédit : Reaction Gifs

C’est vrai, j’arrive plutôt dans le négatif dans ma banque de sommeil. Par contre, ma banque de bonheur est pleine à craquer, et c’est à mes deux garçons que je le dois.

Hésitez-vous à faire deux bébés rapprochés? Comment s’est passée cette transition dans votre maisonnée?