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Valoriser pour donner confiance, parce qu’être parent, ce n’est pas inné pour tout le monde!
Crédit: London Scout/Unsplash

Certaines personnes ont la parentalité innée, d’autres non. Pour certains, c’est plus difficile. Ils sont plus maladroits, ont moins confiance en eux et se sentent nuls. Ils aimeraient être aussi bons que l’autre, mais ce n’est pas le cas. Ça leur demande un temps d’apprentissage qui peut vite devenir irritant pour les deux parents.
 
« Coudonc! Il me semble que ce n’est pas compliqué mettre une couche! », tandis qu’au même moment, l’autre se dit : « Coudonc! Je suis donc bien inadéquat dans mon rôle de parent. Même pas capable de mettre une couche! » (alors que le rôle parental ne se définit pas par l’aptitude à mettre une couche en 25 secondes).
 
Ouin.
 
Ce n’est pas toujours évident. Je comprends que ça puisse être frustrant, pour ceux ayant confiance, de voir l’autre galérer avec tout ça. Seulement, s’il ou elle ne reçoit que des reproches, ça ne règlera rien. La situation peut dégénérer rapidement.
 


Crédit : Giphy

 
Par exemple, à force de demander à l’autre pourquoi le bébé pleure chaque fois qu’il le prend, sur un ton exaspéré, le parent peut finir par croire que son enfant ne l’aime pas. S’il se fait enlever l’enfant des bras à la moindre complainte, il n’aura jamais l’occasion de développer sa méthode pour calmer le bébé et ainsi se sentir en confiance, à l’aise.
 
Il ne faut pas brusquer les gens et, surtout, il ne faut pas vouloir tout contrôler. La méthode de maman n’est pas nécessairement la même que celle de papa et c’est correct comme ça. Je crois qu’il est super important de valoriser l’autre, au même titre que nous aimerions l’être dans la même situation, que ce soit par de petits gestes ou des paroles réconfortantes.
 
« Regarde! Il te sourit. C’est clair qu’il aime être avec toi! », « Il a l’air vraiment bien sur toi » ou encore « C’est cette crème que tu lui as mise lorsque tu l’as changé? Ce n’est pas la bonne, mais ce n’est pas grave, c’est bien que tu y aies pensé. Celle qu’on doit lui mettre se trouve juste à côté, dans la grande bouteille. »

Que l’autre personne sache que son erreur n’est pas grave peut faire toute la différence et elle sera beaucoup plus ouverte que si on la fait passer pour une moins que rien, car elle s’est trompée.


Crédit : Giphy 

 
Non, s’occuper d’un bébé n’est pas naturel pour tout le monde, même s’il s’agit de son enfant. C’est correct d’avoir de la difficulté. Aider l’autre ne signifie pas être la mère de deux enfants, un grand (dans ce cas-ci, l’autre parent) et le bébé.
 
Sous le couvert de l’humour et de l’ouverture, nous pouvons arriver à faire beaucoup de choses positives, dont celle de rendre quelqu’un confiant. Puis, tout le monde en profite!
 
Avez-vous trouvé difficile de vous occuper d’un bébé?

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