Si j’avais écouté tout ce qu’on m’a dit, je n’aurais pas couché mon fils dans sa couchette dès le premier jour, car sa place aurait dû être près de nous. Au contraire, lorsque je disais faire du co-dodo, parfois, on me disait que c’était vraiment dangereux et irresponsable.
Si j’avais écouté tout ce qu’on m’a dit, j’aurais dû abandonner l’université sitôt l’annonce de ma grossesse. Je n’aurais pas été capable, je n’aurais pas été concentrée, j’aurais eu de mauvais résultats et il aurait été souhaitable que je consacre toutes mon énergie à la merveille qui se développait dans mon ventre. Finalement, mes résultats scolaires ont rarement été aussi bons et ma grossesse s’est bien passée.
Si j’avais écouté tout ce qu’on m’a dit, j’aurais dû prendre une pause de l’université suite à mon accouchement, car une vraie maman reste avec son enfant à temps plein. On m’a même dit, les rares fois où il pleurait, que ce devait être car il s’ennuyait de moi… même si j’étais avec lui six jours sur sept. On m’avait dit, d’un ton ultra méprisant, qu’il était clair que je ne réussirais pas, qu’avoir un enfant, c’était difficile. C’est difficile, oui, mais malgré le manque de sommeil, tout se passe très bien.
Ma réaction lorsqu’on me dit « Tu ne seras pas capable! »
Crédit : Giphy
Si j’avais écouté tout ce qu’on m’a dit, je n’aurais jamais fait garder mon fils une fin de semaine complète par ses grands-parents alors qu’il avait un mois. À trois mois, il est un bébé qui adore socialiser, il sourit à tout le monde, il aime être entouré de gens et il est proche de sa famille (grands-parents, tantes, cousines éloignées), ce qui n’a pas été mon cas, malheureusement.
Réaction de ma mère lorsqu’elle garde mon fils
Crédit : Giphy
Si j’avais écouté tout ce qu’on m’a dit, intégrer le biberon alors qu’il avait une semaine n’était vraiment pas une bonne idée. On me disait deux choses : « Il ne prendra plus le sein ensuite » ou « Ça va vraiment le mélanger lorsque tu vas vouloir l’allaiter après ». Eh bien non! En l’habituant rapidement, il n’y a jamais eu de problèmes. En tirant mon lait, ça me permet d’aller à mes cours en toute quiétude, de boire du vin avec son père de temps en temps et de le faire garder par ma mère lorsque nous voulons prendre du temps en amoureux. Le meilleur des deux mondes!
Je termine en vous donnant un conseil qui revient souvent : prenez seulement les conseils que vous demandez et laissez tomber ceux que vous ne demandez pas. Vous êtes les meilleures personnes pour savoir ce qui est bien pour votre enfant! (Je suis certaine que plus ils grandissent, pire c’est, ha!)