En tant qu’ex-étudiante en interprétation théâtrale, avoir attendu aussi longtemps pour amener mon garçon voir une pièce est à la limite du sacrilège. D’un autre côté, je me dis que les astres ont simplement attendus de s’aligner pour ZE spectacle qui nous ravirait tous les deux!
Mon garçon parle tout le temps, au volume maximum de surcroît. Mais hier soir, un miracle s’est produit sous le ciel étoilé de la TOHU : silence radio pendant 45 des 60 minutes de spectacle. Il n’ouvrait la bouche que pour s’esclaffer ou s’émerveiller. C’est ti pas beau ça?
Crédit: Robert Etcheverry/TOHU
BAOBAB est un conte africain qui viendra titiller l’imaginaire des petits comme des grands. Afin de retrouver la source d’eau de son village, un petit garçon né d’un œuf de baobab aura besoin de l’aide de plusieurs personnages merveilleux pour réussir sa quête. Ceux-ci – littéralement créés devant vos yeux à partir d’éléments parfois invraisemblables – brisent le 4ème mur et interagissent avec le public pour une dose de bonheur enfantin supplémentaire!
Un quatuor de comédiens et musiciens sympathiques allie devant votre marmaille ébahie, théâtre d’ombres, masques, marionnettes de toutes sortes, chants, danses, percussions et projections. Pas de répit pour nos yeux! Le tout conjugué à une intrigue rythmée et accrocheuse pour un résultat festif dont vos enfants vous parleront longtemps.
Crédit: Robert Etcheverry/TOHU
Mention spéciale aux excellents Widemir Normil et Philippe Racine pour leur scène de « combat » hilarante entre le garçon et le babouin gardien du baobab. Mon fils leur aurait volontiers donné le plus gros des collants de sa collection pour leur performance…et pour la joke de pet (Ha!Ha!)
Crédit: Robert Etcheverry/TOHU
Pour de plus amples informations (sur le spectacle, pas la joke de pet!) ou pour savoir quand il y aura de nouvelles représentations (c’était du 25 au 28 mars), consultez le site de la TOHU.