Mes enfants sont mes humains préférés. C’est un fait. Ils sont surprenants, drôles, aimants et ont une étonnante capacité à jouer sur la fine ligne qui sépare l’amour inconditionnel et le syndrome du « je l’enverrais faire trois fois le tour de la planète par la poste sans la mention « fragile » sur la boite ».

Vous le connaissez, cet état d’esprit? Non? BULLSHIT! Ça m’étonne, disons…

Pour que vous vous sentiez moins seuls, vous, parents un peu à bout par moment, je vous offre une petite liste non-exhaustive de ces moments qui viennent me titiller le gros nerf du « pas d’patience pour ça ».

Donc, mes enfants me « gossent » quand…

…ils mangent la bouche ouverte.

Sérieux. Pas capable.
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Avant, j'allais mâcher fort à côté de l'oreille de mon grand quand il faisait du bruit. Puis l’homme m'a gentiment signifié que je pouvais aussi aller m'acheter de la maturité. Alors maintenant je m'assois une chaise plus loin. Mais je meurs quand même un peu en dedans à chaque fois.
 
…je suis leur seule et unique ressource pour les « urgences nationales », peu importe où je me trouve.

De l’ironie. C’est ce que vous venez de lire. « Oui, ma belle, tes bas sont à l’endroit. Mais, t’sais, tu aurais pu le demander à papa, mamie, pépé, mononcle, parrain ou les 12 cousins que tu as croisés avant de venir me retrouver à la toilette. »

…on ne partage pas les mêmes priorités.

Parce que j’ai beau avoir une couche qui déborde à changer, être en conférence à trois au téléphone et tenter d’éteindre un feu de sécheuse, je dois quand même marcher seulement sur les carreaux de céramique beige PARCE QUE LE PLANCHER C’EST DE LA LAVE!!!

…j’entends « Pourquoi c’est toujours MOI qui dois tout ramasser! ».

Que...Quoi? HEIN????
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Dans les cours prénataux, on apprend des techniques de respiration pour passer à travers les contractions. Mais rien pour contrôler les envies de monologues rageurs qui suivent cet élan d’affirmation de soi enfantin. Il y a clairement un manque.

…ils me font goûter de ma propre médecine.

« Maman, on ne donne pas de coups de pieds aux jouets! », « On ne dit pas des mots de toilettes! », « Penses-tu que c’est parce que t’es fatiguée que tu te fâches comme ça, maman? ». OK. Depuis quand peut-on donner des leçons de vie avant même d’entrer à la maternelle?

Et vous, vos amours, quand est-ce qu’ils vous « gossent »?