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Les 5 commandements des visiteurs post-accouchement
Crédit: Album perso/Nadia Lévesque

Lors de mon premier accouchement, je n’ai pas su mettre mes limites et ça m’a occasionné une grande fatigue. J’avais eu un accouchement difficile et j’avais un bébé insomniaque. Je l’étais donc par association.

Pour les deux accouchements qui ont suivis, j’ai marqué mon territoire de façon assez claire.

Voici les 5 commandements (très sarcastiques à prendre au second degré) que mon entourage devait respecter pour venir nous visiter dans les premières semaines suivant mon accouchement.  

Si j’ai eu un accouchement difficile, tu prendras ton mal en patience avant de me rendre visite.

Je n’ai pas envie de vous faire un café et encore moins la conversation. Si mon bébé dort, je veux dormir aussi. Si nous ne sommes pas assez intimes pour que vous me voyiez en pyjama, couettée, pas lavée, restez à la maison, je vous inviterai plus tard, promis!

Anyway, pour le moment, j’ai besoin de laisser mes seins à l’air libre, dans l’intimité de mon salon, pour éviter les gerçures occasionnées par l’allaitement toutes les trois heures. Vous comprendrez que votre présence, bien qu’appréciée risque d’être gênante.

Si tu es malade, tu resteras chez toi.

Vous toussez, vous reniflez, la gorge vous pique, vous avez le nez bouché ou pire, la fièvre s’empare de vous? S’il vous plait, restez chez vous! Vous pensez que ce sont des allergies? Ne prenez pas de risques, merci!

Tu ne me demanderas pas si j’ai beaucoup déchiré lors de mon accouchement.

What? Est-ce que je vous demande quelle position vous faites au lit avec votre conjoint? Et ne me racontez surtout pas votre déchirure ou celle de votre fille nouvellement maman. Encore moins si elle est là. Allô le malaise! Je risque de faire ben des tentatives pour changer de sujet. En me voyant allaiter, tu ne me demanderas pas si je vais me faire refaire les seins.

Que votre belle-fille l’ai fait, parce que ses seins n’avaient plus le même tonus, le même galbe, name it, après la naissance de ses enfants, je respecte ça. Je ne suis pas contre, pas pour, je n’ai juste pas envie de débattre de ça. C’est une conversation que j’aurai avec mon conjoint si l’envie me pogne, mais avec vous, non.

Tu m’apporteras mon très grand café préféré.

Comme ça, si vous faites l’une des choses décrites ci-haut, vous aurez peut-être une chance que je vous pardonne.
Vous savez bien que je plaisante (quoi que, ha!) et que vos visites me font un bien fou!    Et vous? Quelles sont vos limites?

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