J’ai toujours trouvé qu’être facteur devait être un métier fascinant. Mis à part les toutous aux dents acérées qui te croquent le mollet, je me dis que ça doit être chouette de travailler au grand air. Sans compter que c’est le métier parfait de la personne scéneuse qui est du genre à prendre des marches pour épier la déco des voisins! Eh oui, je le réalise, j’ai une vision un brin romantique de la chose.
Dans « Le facteur de l’espace », Guillaume Perreault nous présente Bob, qui travaille à La Poste… interplanétaire! Il a sa petite routine, qui ne l’ennuie pas outre mesure, car son travail lui plaît beaucoup. Il est d’ailleurs incommodé lorsque son patron lui propose un jour de faire ses livraisons dans un autre secteur. Son nouveau périple ne sera pas sans embûches : chiens de l’espace, désordre atmosphérique et tomates géantes ponctueront sa route.
Crédit : La Pastèque
Bien que toutes ces aventures rocambolesques puissent sembler palpitantes, Bob paraît très agacé d’avoir été écarté de sa routine habituelle. Mais l’est-il vraiment?
J’ai éprouvé beaucoup de sympathie pour le personnage du pauvre Bob pris au dépourvu, en dehors de sa zone de confort. Pas facile de sortir de ses vieilles pantoufles. Pourtant, les expériences vécues hors des sentiers battus risquent d’être hautement plus mémorables qu’une balade sur l’autoroute 20!
J’avais découvert le travail de Guillaume Perreault dans le très rigolo « La reine Et-Que-Ça-Saute », dont Caroline Allard avait signé les textes. Pour son premier album à La Pastèque, Perreault est seul à bord du vaisseau et, tout comme Bob, il livre parfaitement la marchandise (#BlaguePostale)! Il sait créer des planètes toutes plus originales les unes que les autres. Et que dire de sa p’tite madame qui aime les théières? Trop adorable!
Êtes-vous inconfortable hors de la routine?
Pour le trouver en librairie ou en bibliothèque…
Le facteur de l’espace
de Guillaume Perreault
La Pastèque, avril 2016