
Nous avons deux garçons. Nous les aimons autant l’un que l’autre, mais je dois admettre en toute franchise que nous ne les élevons pas de la même façon. Parce qu’ils ont des tempéraments différents et parce que nous avons évolué comme parents.
Mes deux garçons sont à la fois semblables, différents et complémentaires. Nous tentons d’agir de la meilleure façon possible en fonction de leurs besoins, de les amener à progresser à leur rythme, à exploiter leurs qualités et à s’épanouir.
Le premier enfant, c’est de l’inconnu. Apprentissage, essais, erreurs et réplique des modèles familiaux. Même si nous avons fait des erreurs avec le premier, nous avons surtout développé une confiance en nos compétences parentales.

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Mon premier enfant a été un petit bébé qui avait mal au ventre, qui ne dormait jamais et qui a bu toutes les heures jour et nuit pendant les neuf premiers mois de sa vie. L’intégration à la garderie a suscité des pleurs intenses pendant de nombreuses semaines. Il est de nature prudente et il observe avant de se lancer. Ce qui ne l’a pas empêché d’être un petit garçon rieur et précoce physiquement : il marchait à dix mois. Usée par le manque de sommeil, j’étais une nouvelle maman sur le qui-vive, prête à intervenir à la moindre respiration irrégulière.
A posteriori, je peux dire que nous l’avons entouré d’amour tout en le poussant à expérimenter. Nous avons appliqué la discipline avec constance et nous étions « à cheval » sur tout. Nous ne lui avons pas laissé une grande marge de manœuvre jusqu’à la naissance de son petit frère. Il est maintenant un grand garçon de cinq ans doux, indépendant, obstiné, imaginatif, brillant, mais il fait de l’anxiété de performance.
Mon deuxième a été un gros bébé à bras affectueux avec qui j’ai fait du cododo dès sa naissance. L’allaitement s’est déroulé comme un charme, il tétait comme un champion. Son horaire de sieste était régulier, j’ai réussi à me reposer. Il s’est intégré facilement à la garderie et avait un bff dès ses 15 mois. Il est aventurier, téméraire et extrêmement sociable. Il est en même temps un grand sensible, capable de pleurer par empathie et est protecteur de son grand frère.

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Nous sommes des parents plus zen, nous ne stressons plus pour un rhume ou une toux grasse. Nous maintenons nos standards de politesse, de respect et de gentillesse, mais nous sommes plus laxistes pour tout le reste. Nous profitons davantage du temps en famille le soir et la fin de semaine. Nous avons encore une routine de dodo efficace, mais nous sommes plus souples et nous acceptons maintenant de déroger aux règles et c’est bien correct comme ça!
Que faites-vous différemment depuis que votre deuxième (ou énième) enfant est né?