Des parents, y en a de tous les genres : des petits, des moyens, des grands. Y en a des blancs, des noirs. Des parents hommes-femmes, hommes-hommes, femmes-femmes. Des parents qui ont procréé, d’autres qui ont adopté. Y en a qui sont mariés, d’autres séparés. Certains en mode « garde à temps plein », d’autres en mode « garde à temps partiel ». Il y a des parents solos, d’autres qui ont des familles reconstituées. Y a ceux qui dorment depuis le jour numéro 1, d’autres qui ne savent plus ce qu’est le sommeil. Ceux qui ont décidé de suivre le Mieux-Vivre à la lettre et ceux qui ont décidé de le brûler. #Coupable.
 
Des parents, y en a pas deux pareils. Je pense que nous nous entendons tous là-dessus. Et dans chaque parents et famille, il y a des valeurs. Et ça aussi, ça diffère d’une famille à l’autre. Mais qui donc, dans ce grand monde, a un jour décidé que devenir parent, ça donne automatiquement le droit absolu de juger les valeurs des autres familles? Parce que, voyez-vous, j’ai eu beau lire plusieurs livres sur la parentalité, suivre les cours prénataux du CLSC, parler avec d’autres parents, personne ne m’a avertie avant.
 
Je ne suis pas si naïve, cela dit. Je savais bien avant d’avoir un être humain en construction dans mon ventre que le jugement existait. T'sais! Mais je ne pensais pas que #LesGens avaient le droit de le dire haut et fort. Parce que moi, quand je vais au parc, au centre commercial, au restaurant, name it … j’en vois tout plein de parents. Vraiment plein. Pis je vois et j’entends des choses en me disant « Ben voyons! Je ne ferais pas ça, moi! » Mais quand je me le dis, c’est dans ma tête. Pas dans la face de la mère et du père en question.


Crédit : Giphy

Parce que je ne suis personne moi, dans la vie, pour me donner ce droit. Je suis une jeune femme de (presque) 28 ans, maman, avec plein d'occupations. Pis that’s it. Je n’ai pas écrit de livre. Je ne suis pas une vedette. Je ne suis pas politicienne et je n’ai surtout pas réponse à tout. Je fais mon bout de chemin dans ce monde et je laisse les autres tranquilles. Parce que je n’ai pas le droit de juger les autres parents.

C’est vrai. Quand j’y pense : je ne les connais pas. Et même si je les connais, chacun a été élevé de façon différente et avec des valeurs différentes. Je n’ai pas à avoir d’opinion sur les valeurs des autres humains que je côtoie. Je peux ne pas être d’accord. Je peux choisir de me tenir loin de ce genre de personnes parce que ça ne rentre pas dans mon cadre de vie parfaite. Mais bon sang, jamais, au grand jamais, je vais me prononcer et émettre tout haut ce que je pense des autres parents. Parce que je crois sincèrement que ça ne se fait juste pas.

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Le seul cas où je me prononce, c'est quand ça concerne mon enfant à la garderie ou à l’école. Quand l'adulte en charge à des valeurs qui interfèrent trop de la façon dont j'élève mon p'tit. Autrement, j’ai beaucoup de difficulté à côtoyer, de près ou de loin, d’autres personnes qui agissent comme ça. Mea culpa ici. Parce que je ne peux pas m’empêcher de me demander : « Mais qu’est-ce qui pousse un autre parent à tant vouloir s’exprimer sur les valeurs des autres parents? ». Malheureusement, je n’ai pas encore trouvé la réponse.

Mais je me porte volontaire anytime pour écrire un nouveau chapitre dans les futurs Mieux-Vivre : « Cessons de juger les autres et concentrons-nous sur notre famille ». Je suis certaine que ça pognerait! #LolPasLol