Je suis née en région, dans une ville où la campagne est accessible en moins de 10 minutes de vélo. Un paradis avec un lac majestueux entouré de montagnes. Un terrain de jeu nature au coeur de mon enfance remplie de souvenirs que je chéris grandement.
Aujourd’hui Montréalaise d’adoption, j’ai vraiment cru que quelques fins de semaine de plein air par année allaient faire de mes filles des enfants des champs.
Il a fallu que j’accepte qu’elles restent incontestablement de petites urbaines et que leur enfance sera différente de celle de leurs parents. Surtout lorsqu’elles m’en témoignent de diverses façons.
Le gazon, cette torture
À ses six mois, la rencontre avec le gazon et les cuisses de mon aînée m’a valu de sa part une énorme face de dédain. #TapisDeClousOrWhat Je n’ai pu m’empêcher de pouffer de rire.
Le champ devient une nouvelle expérience sensorielle
Ma fille se souvient de la première fois qu’elle est allée dans un champ! Quand nous marchions dans les herbes hautes, ma fille m’a regardée en riant « ouuuhh, ça chatouille! »
Une bordure de trottoir qui disparaît
Lorsque nous étions sur le bord de la route pour encourager son père pendant la course du Lac Brome, elle m’a demandé avec un air perplexe « Maman, il est où le trottoir? »
Un plan d’eau comme un autre
Mon cœur a fait un saut quand elle m’a questionnée : « Un lac, est-ce que c’est comme une piscine? »
STM les doigts dans le nez
C’est drôle de constater qu’elle est capable de comprendre le fonctionnement du métro et du système d’autobus à 3 ans seulement. Moi, j’ai eu de la difficulté à y arriver à 23 ans!
Chaque jour, elles me font découvrir la ville au travers de leurs yeux et leur capacité d’adaptation m’émerveille sans cesse. À bien y penser, leur environnement demeure un terrain de jeux et un espace permettant de laisser libre cours à leur imagination.
Et les vôtres, sont-ils des enfants des villes ou des enfants des champs?