Depuis que je suis maman, j’ai appris à me méfier des gens qui prodiguent des conseils à tout vent. Pas ceux à qui j’en demande! Je parle de ces conseils qui m’arrivent, sans les avoir demandés, simplement parce que j’ai raconté une anecdote au sujet de mes enfants. Sans que je sois désespérée ou en panique, loin de là. La plupart du temps, l’anecdote est remplie d’humour ou de sarcasme. C’est mon genre, c’est moi, les gens le savent. Malgré tout, je reçois des conseils qui n’ont souvent aucun rapport avec ce que je viens d’écrire ou de dire.
Soudainement, ce statut Facebook qui obtient beaucoup de « j’aime » devient une belle vitrine pour celui ou celle qui veut donner son expertise parentale. Expertise qui est souvent prise dans un livre que j’ai déjà lu ou d’une entrevue télé que j’ai déjà visionnée.
J’aime les livres qui viennent en aide aux parents, les émissions comme Format familial à Télé-Québec qui montrent plusieurs réalités familiales, mais devons-nous toujours être en mode intervention? Je ne crois pas! Je doute que ce soit bon pour le parent comme pour l’enfant.
Mon point de vue est qu’un enfant, ça expérimente, ça teste ses parents, ça donne parfois lieu à des situations amusantes et heureusement! C’est divertissant et, oui, ça fait de très bons statuts Facebook! Est-ce que l’on sort les théories, les livres de psychologie et de troubles de comportements pour autant? Non!
Je n’ai rien contre la discussion, les partages, mais peut-on simplement rire d’une anecdote impliquant un ou des enfants et ne pas tomber des les grandes théories à chaque fois?
Je vais être honnête, un parent qui est toujours en mode conseil, ça me sonne une cloche. Non seulement c’est agressant, une réelle perte de temps, ça casse le party, mais ça ne m’inspire pas confiance. Comment un parent, qui ne connaît pas ou très peu un enfant, peut-il avoir la solution à tout et rien? Qu’est-ce que ce parent a à prouver? Ce besoin d’exposer ses connaissances ne me donne pas envie de lui demander son avis ou de suivre ce qu’il me conseille.
Pour moi, un conseil, c’est précieux. Ça doit avoir de la valeur. Je dois avoir confiance en cette personne et son jugement. Nous devons partager les mêmes valeurs familiales également! Je n’ai pas systématiquement envie d’avoir la vie, le quotidien de ceux et celles qui s’improvisent conseillers personnels. Principalement parce que l’humour a une grande place dans ma vie et que les conseils d’une personne qui ne sourit pas, ne rit pas, ne m’inspire pas.
Et vous? Avez-vous des coaches parentaux dans votre entourage, à votre grand désespoir?