Comme beaucoup de parents, à l’approche du mois de décembre et du temps des Fêtes, je commence à angoisser. Allons-nous encore, cette année, crouler sous une tonne de bébelles? Devrons-nous, pour une énième fois, expliquer que le trop-plein de jouets n’est en rien bénéfique pour nos enfants (et encore moins pour notre planète).
L’Halloween venait à peine de passer que déjà, les catalogues de jouets de Noël se sont mis à apparaître sur notre balcon. Les enfants se sont mis à me pointer mille et un cossins qu’ils disaient vouloir. Le hic, c’est qu’une panoplie de jouets jonchent le sol de leur salle de jeu et, à part créer de l’encombrement, bon nombre de jouets ne servent carrément à rien.
Mon cri du cœur semblera peut-être extrémiste pour certains, mais ça va, je l’assume. Ce week-end, en descendant faire mon lavage, ça m’a happée : de TOUS les jouets éparpillés au sol, je ne pouvais n’en identifier que trois ou quatre que nous, parents, avions achetés. L’accumulation de cadeaux des cinq dernières années m’a frappée de plein fouet. Toutes ces ressources dépensées pour venir s’accumuler dans mon sous-sol. Ressources financières, bien sûr, mais aussi ressources naturelles.
Quand on considère que la majorité de ces jouets sont en plastique, il est important, selon moi, de prendre du recul et réaliser que le plastique est fait à base de dérivés de pétrole. Imaginez l’impact écologique de toutes ces bébelles qui encombrent nos vies.
Quelques jours avant ce reality check, j’ai visionné le documentaire « Before the flood » de Leonardo Dicaprio. Lorsque l’on parle de changements climatiques, il est crucial de comprendre que notre consommation a un impact énorme. Je m’efforce depuis plusieurs mois à réduire nos déchets, je tends vers une consommation plus responsable et ce documentaire m’a encore plus convaincue dans ma démarche. Cependant, avec l’approche des fêtes, je sens un petit stress monter en moi.
Pour Noël 2016, je souhaite à notre société moins de biens de consommation. Plus de chaleur humaine, de biscuits aux pains d’épices faits maison. Des expériences en guise de cadeaux, des repas partagés avec les gens aimés. Toutes ces petites choses qui rapprochent les humains et réchauffent les cœurs. Parce que les objets, eux, n’arriveront jamais à combler aucun vide, autre que de l’espace.
Comment envisagez-vous votre temps des Fêtes? Quel est votre souhait le plus cher?