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Les amis : cette merveilleuse thérapie de groupe!
Crédit: Rawpixel.com/Shutterstock

Je fais une thérapie. Quelques fois par mois, en groupe. La thérapie par les amis! C’est nécessaire à ma santé mentale et mon plaisir personnel et familial. Nous nous rencontrons bien souvent à la dernière minute parce qu’avec eux, ce n’est pas compliqué. Je peux arriver chez eux habillée, en mou, pas maquillée et je ne serai pas jugée. Pas besoin d’avoir un plan de match avec des jeux ni de faire un repas élaboré.
 
Des fois, nous parlons jusqu’à tard, nous regardons le hockey, nous mangeons, nous jouons… Toujours selon le mood de la troupe. Pas de pression sur qui que ce soit, pas de complication. La vie s’en charge tellement toute seule et fait un peu trop bien son travail que nous n’avons pas besoin de ça dans ces rencontres.
 
La thérapie par les amis se fait souvent en deux parties : l’avant dodo des enfants et le THANKS GOD il est 8 h. La première partie consiste à regarder sa marmaille interagir les uns avec les autres, expliquer le partage, courir après son flo qui a spotté les escaliers… C’est écouter des épisodes de la Pat’Patrouille que tu n’as pas à la maison histoire de changer un peu. C’est aussi rire des niaiseries des autres petits parce que c’est dont drôle et cute quand ce n’est pas le votre! Ça permet de regarder les autres parents qui, eux aussi, ont des petits moments d’exaspération qui vous confirment que vous êtes humain.  De voir comme nous sommes tous différents, mais que nous nous acceptons entièrement comme nous sommes. Pis ça, ça fait du bien.

 Les enfants avant 8 h…
 
Crédit : Giphy

La deuxième moitié se caractérise par l’absence de bruit outre les quatre moniteurs pour bébé branchés au cas où. C’est le moment de s’asseoir, d’apprécier une bonne bouffe préparée par les hôtes, commandée ou pour laquelle nous avons partiellement contribué… Peu importe, on s’en fout!
 
Il y a quelque chose de beau dans la bromance des papas et dans la complicité des conjointes de ces grands enfants-là. Nous discutons paisiblement entre adultes, parents, amis. Nous parlons de sexe, du travail, de parentalité en se relançant d’insides qui nous rappellent de beaux moments que seul notre clan peut comprendre. Et nous rions. Ça, c’est la prescription qui me fait le plus de bien. Que ce soit en essayant de dessiner un pain pita à Fais-moi un dessin ou juste à cause du papa qui se fait manipuler par sa fille, qui le sait, mais qui est bien là-dedans.
 
La seule règle pour bénéficier pleinement de cette forme de thérapie, c’est d’éviter le Monopoly. Ça, ça fait de la marde. Personne n’a les mêmes règlements et même les règlements officiels ne sont pas clairs. #OnPeutTuMettreUnHôtelLàDessus
 


Crédit : Giphy
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