Par un beau matin de novembre, je me suis levée et j’ai vécu à nouveau mon accouchement numéro 1. En effet pour une deuxième fois, je crevais les eaux en me levant du lit. Pour une deuxième fois, j’étais plus ou moins stressée de me rendre à l’hôpital parce que je n’avais pas de contractions. Malgré le fait que je sois une adepte des avancées scientifiques, j’avais espoir d’éviter le déclenchement cette fois.

Arrivée à l'hôpital, vers 8 h le matin, on m’annonce que je suis déjà dilatée à 4, sans aucune contraction. Je remercie la vie de m’avoir fait faire ce travail sans douleur. La médecin, une adorable personne qui a d’ailleurs fait de mon accouchement une expérience très positive, m’a offert plusieurs options pour tenter de démarrer le travail.

J’ai donc débuté, vers 9 h, les comprimés de prostaglandines, il semblerait que dans le cas d’une deuxième grossesse, ce pouvait être efficace. Plusieurs doses ont passé, j’ai eu le temps de faire défiler mon fil d’actualités Facebook et d’épingler plusieurs idées déco sur Pinterest, mon chum lui, a eu le temps de terminer un livre et pourtant, toujours aucune contraction en vue.

Vers midi, malgré mon souvenir que le déclenchement provoquait des contractions extrêmement douloureuses, les eaux qui continuaient de couler allégrement sur le lit depuis trois heures ont eu raison de ma patience, j’ai demandé à être déclenchée : je voulais mon bébé! Comme c'était l’heure du dîner, je devais attendre encore un peu. Comme par magie, les contractions ont donc démarré d’elles-mêmes vers 13 h 10.

Mon souvenir était plus flou que je ne me l’imaginais quant à l’intensité des contractions, déclenchement ou pas, chacune de mes contractions, très irrégulières, me faisait dilater de 1 centimètre de plus! C’était officiel, mon intérieur se déchirait et je voulais la péridurale. J’ai pris la peine de la demander d’avance, après la deuxième contraction, une fille douillette!


Crédit : Giphy

L'anesthésiste était au bloc opératoire, les contractions suivantes me faisaient pleurer de douleur, je les appréhendais en paniquant chaque fois que je sentais monter l’une d’elles. Quand l'anesthésiste est enfin entrée dans la chambre, je me suis levée en pleine contraction pour aller m’installer sur le lit, j’étais prête à ce qu’on me transperce le dos avec une gigantesque aiguille, GO!

20 minutes après avoir été soulagée, soit vers 15 h, j’ai commencé à pousser. Malgré tout, je ne regrette absolument pas d’avoir demandé la péridurale, elle a été de courte durée et m’a permis d’apprécier la fin de mon travail. J’ai même pu discuter avec la médecin entre chaque poussée, et pour moi, un accouchement plutôt zen (et de courte durée!) est un bel accouchement, je n'en garde que de bons souvenirs.

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