Dernièrement, j’ai visionné le documentaire « Pas facile d’être mère » sur Canal Vie. Un moment qui m’a donné à la fois le goût de changer certains aspects de mon rôle de mère tout en me confortant dans d’autres. Écouter des mères parler avec autant d’authenticité de leur rôle m’a fait du bien et m’a permis d’en discuter avec d’autres mamans ou non mamans. On sait qu’un documentaire est réussi quand les gens en parlent et surtout, quand ils n’ont pas tous le même regard sur ce qu’ils viennent de voir.
 
Ce que j’en retiens, moi? Ce qui m’est rentré en plein dans les tripes? C’est l’inquiétude et l’angoisse qui semblent venir de pair avec le rôle de mère. C’est insidieux et un peu terrifiant à la fois, mais on dirait que dès que le concept « bébé » traverse notre esprit, ces deux sentiments pointent le bout de leur nez et ne nous quittent plus. Il peut s’agir de la future maman qui angoisse à l’idée de son ventre vide plus les mois passent, de la maman esseulée dans son congé de maternité qui cherche des réponses sur Internet, de la mère qui panique devant ses difficultés à conjuguer travail et famille ou même carrément de celle qui n’arrive pas à rejoindre les deux bouts, celle qui se demande avec une boule dans le ventre de quoi sera fait le prochain repas de la famille.
 

 Crédit : Canal Vie

Dans le documentaire, cette angoisse et cette inquiétude semblent culminer avec l’idée que dans la majorité des familles, la mère est constamment en train de penser à la gestion de la maisonnée. Un constat s’impose : les pères sont impliqués, elles n’ont pas de reproche à leur exprimer, mais elles aimeraient, elles aussi, être capables de se dégager de cette constante inquiétude qui les tient au quotidien. Pourquoi donc les mamans n’arrivent-elles pas à mettre la switch à off? Pourquoi ne sont-elles pas capables, elles aussi, d’être plus « relax »?
 
J’ai écouté le documentaire avec mon chum. De son côté, cette écoute lui a permis de se mettre un peu dans ma tête qui tourbillonne, dans mon cœur angoissé à l’idée qu’il arrive quelque chose à notre bébé et dans ma volonté de ne pas me « tromper » dans les choix que je fais pour ma fille. De mon côté, j’ai constaté que se faire du mauvais sang pour tout et pour rien, ça vient lourd et ça gruge avec le temps. Reste maintenant à trouver notre équilibre dans cette aventure qu’est la parentalité.
 
Pour les intéressé.e.s, le documentaire est en ligne sur le site de Canal Vie jusqu’au 2 février prochain