Je fais partie des rares femmes qui ont accouché à la date prévue. Mon interminable attente a pris fin LE grand jour. Durant la grossesse, notre cerveau crée une sorte de barrière… Il y a avant notre DPA et après celle-ci, moment durant lequel nous nous voyons tenir notre cher petit bébé dans nos bras. Pourtant, lorsqu’il est question d’une première grossesse, les femmes accouchent en moyenne avec une semaine de retard…
 
Quelques amies ont vécu ces interminables journées et pour les aider à s’occuper, je leur ai demandé quels étaient les commentaires qu’elles ne pouvaient plus entendre. Nous avons bien ri en lisant cet article et nous avons eu envie de le compléter un peu :
 
1. « As-tu lavé ton plancher à quatre pattes? » On va mettre certaines choses au clair. D’abord, se traîner à genoux sur un plancher froid avec une énorme bedaine de 40 semaines, c’est clairement désagréable. Ensuite, la moppe a été inventée pour une raison, soit laver les planchers. Enfin, pensez-vous vraiment que passé 40 semaines de grossesse, mon plancher n’est pas d’une propreté immaculée? T'sais, il fallait déjà que je m’occupe avant ma DPA, fait que mon plancher, je pourrais inviter le Premier Ministre à manger dessus tellement il est propre. 

2. C’est ben le fun de savoir que la voisine du chum de votre cousine a accouché après avoir fait l’amour durant la pleine lune, les jambes dans les airs et en se tenant sur un seul bras, mais ça ne veut pas dire pour autant que j’ai envie d’essayer. À ce point de la grossesse, les vaines tentatives pour déclencher le travail finissent par être vues comme une déception et tranquillement, l’impression que ça n’arrivera jamais finit par s’installer. Fait que, merci pour les « conseils », mais non merci.

 
Crédit : Giphy
 

3. « N’y pense plus, ça va venir tout seul ». Oui, généralement, ça « vient tout seul », mais ne plus y penser, est-ce vraiment possible? 

4. « Profites-en! » Profiter de quoi exactement? Parce qu’avec 40 livres de plus sur la bedaine, chaque sortie devient une sorte d’expédition. Non seulement les déplacements sont difficiles, mais l’impression que ça va arriver là, maintenant, donne moins envie de s’éloigner de la maison (merci à tous ces films où la fille enceinte perd ses eaux en pleine allée d’épicerie). Reste plus qu’à flatter ma bedaine quand enfin, j’ai trouvé une position confortable. 
 
5. « Piiiiis? » Que ce soit au téléphone, sous forme de texto, sur Facebook ou en personne, ce sont trois lettres qui ont le don d’exaspérer toute femme qui attend le grand jour. Pis, quoi? Il n’y a rien de nouveau, je n’ai pas accouché et je me morfonds. C’est plutôt le moment de venir me tenir compagnie, me changer les idées, me parler de toutes les choses incroyables que les gens qui n’attendent pas un bébé font ces jours-ci. 

Qui sait, si je vous écoute et que je n’y pense plus, peut-être que ça va venir tout seul…