Petit conte de fée sur le tard

Il était une fois une douce jeune fille. Comme beaucoup de jeunes filles de son âge, elle rêvait à son prince charmant. Pour elle, les contes de Disney étaient réels et un jour, son chevalier et elle vivraient heureux et auraient beaucoup d’enfants. Elle s’imaginait déjà à son bras, vêtue de sa belle robe blanche en dentelle. Puis, viendrait la progéniture. Tout le monde serait heureux et tout se passerait bien.
 
Mais les années passaient et notre douce jeune fille, qui était maintenant devenue une femme, ne rencontrait toujours pas son prince charmant. Bien sûr, il y eut quelques jeunes hommes, mais chaque fois, quelque chose clochait. Pas le bon timing, le jeune homme en question avait déjà une autre femme dans sa vie, ou, tout simplement, leur idylle ne durait pas.
 
Il y eut aussi, malheureusement, quelques fœtus qui ne purent grandir en son ventre. Notre jeune fille ne se voyait pas élever un enfant seule. Une autre fois, ce fut son corps qui prit la décision que ce bébé ne grandirait pas…
 
Fin vingtaine, elle commençait à désespérer d’un jour rencontrer son prince et de fonder une famille. Elle avait beaucoup de peine. La majorité des autres jeunes filles autour d’elle étaient mariées et avaient des enfants. Elle souhaitait ardemment vivre cela aussi.

 
Le jour de son 29^e anniversaire, plusieurs amis vinrent lui souhaiter bonne fête. Parmi ceux-ci, quelques-uns, probablement bien intentionnés, lui dirent : « Alors, c’est pour quand le bébé? Ton horloge tourne! Tu ferais mieux de te dépêcher avant qu’il ne soit trop tard… », ce à quoi elle répondait avec un sourire, tout en ravalant ses larmes, qu’elle devait avant tout trouver son prince.
 
Ces paroles restèrent gravées dans sa mémoire, grafignant son petit cœur au passage. Elle y pensait sans arrêt. Elle était très peinée que les gens, ses amis, ne comprennent pas qu’il n’était pas trop tard, qu’elle avait encore du temps et que ces petites remarques ne l’encourageaient pas, mais la blessaient.
 
Un beau jour, la vie lui donna raison. Elle rencontra un gentil garçon. Aujourd’hui, notre jeune fille croit bien avoir trouvé son prince charmant. Ils ne sont pas encore mariés, mais ils vivent heureux. Et pour les enfants, seul l’avenir nous le dira!
 
Avez-vous déjà ressenti de la pression sociale sur le moment de fonder votre famille?