Le rôle d’une belle-maman est souvent qualifié d’ingrat. Pas besoin de chercher bien loin dans la littérature pour trouver des exemples. Dès l’enfance, on enseigne aux enfants qu’une belle-mère, c’est cruel. Pensez à Cendrillon, Blanche-Neige ou même Hansel et Gretel. Elles ont rarement le beau rôle, si vous voyez ce que je veux dire. Pas étonnant que plus d’une femme se méfie lorsque son ex retrouve l’amour… Je ferais la même chose!
 
J’avais envie de démystifier le rôle que je joue depuis presque trois ans auprès de deux êtres précieux. Premièrement, JE NE SUIS PAS LEUR MÈRE. Est-ce que ce fait m’empêche de les bombarder d’amour? Loin de là! Cependant, lorsque nous faisons des activités en famille, il arrive que les gens tiennent pour acquis que je suis leur maman. Je prends toujours le temps de leur dire que mon nom, c’est Mireille, avec le plus beau sourire dont je suis capable.
 
Est-ce que cela offense quelqu’un? J’espère bien que non. Tous comprennent rapidement la situation et comprennent pourquoi les enfants m’appellent effectivement par mon prénom. C’est la chose la plus importante à mes yeux. Malgré le fait qu’ils gonflent régulièrement mon cœur de fierté, une autre femme peut se vanter d’avoir engendré ces beaux garçons. Et je suis très contente pour elle.
 
Mon rôle, au quotidien, est de soutenir leur Papa. J’essaie surtout de bonifier leur journée, quand je le peux, en les emmenant faire une promenade à vélo pendant que je promène notre chien. Pendant ce temps, Papa peut faire un brin de vaisselle, passer un coup de balai ou simplement se reposer. Plus d’énergie dépensée par les cocos = meilleure routine du dodo. C’est du gagnant-gagnant. En plus, ça me permet de solidifier ma relation avec eux. Même si notre promenade ne dure qu’une demi-heure, cela nous suffit pour nous raconter notre journée. 

 
Aussi, ma présence assure une division des tâches moins lourde dans notre famille que pour un parent monoparental. J’aide au ménage, je m’occupe du lavage, je peux aussi cuisiner et gageons que je surveillerai une partie des devoirs lorsqu’ils entreront à l’école #Enseignante. Bref, s’impliquer, ce n’est pas tout faire. C’est écouter les besoins de l’autre et prendre des initiatives qui font du bien, comme laisser le Papa dormir un samedi matin, parce qu’il le mérite bien.
 
Finalement, je voulais conclure avec une chose importante dans ma vie familiale. Nous sommes une famille, mais nous sommes avant tout des individus avec des besoins et des moins bonnes journées. En tant qu’équipe, nous nous soutenons. Si quelqu’un passe une moins belle journée, l’autre l’appuie et en fait davantage de son côté. Même chose avec leur maman. Au lieu de payer une gardienne, elle peut très bien nous demander si nous sommes disponibles pour prendre soin des enfants. Ce n’est pas toujours facile de se séparer. Quand on réussit à recomposer le tout dans l’harmonie, tout le monde y gagne. Ça fait qu’être une belle-maman, moi je trouve ça génial, et je les adore vos deux magnifiques garçons.
 
Connaissez-vous une gentille belle-maman? Taguez-la dans les commentaires!