Quand il faut choisir un métier pour la vie à 17-18 ans

Je me souviens très bien du struggle que nous avions au secondaire à faire notre choix de cours carrière pour le cégep. Quand on y pense, c’est quand même un peu paniquant. Est-ce que je vais choisir le bon métier? Est-ce que je vais aimer ça pour plusieurs années? Est-ce que je serai compétente? Ce sont tous des questionnements que j’ai eus, comme bien des jeunes, lorsque j’ai fait mon inscription au collège. Mais avant d’en arriver là, j’ai pensé faire plusieurs métiers qui rejoignaient mes nombreux et différents intérêts. En voici la petite liste. #Lol

Massothérapeute
Bon, j’aimais la tranquillité, la zénitude, le calme et le bien-être que pouvait apporter le massage. J’aurais aimé avoir mon bureau, faire mon horaire, etc. Je voulais aider, faire du bien, enlever des douleurs. J’aimais beaucoup faire des massages à mes parents qui parfois, avaient des douleurs au dos, par exemple. Alors je me disais, ben pourquoi pas? Finalement non. C’était pas pour moi. Pas pour faire ça toute ma vie. Je me serais tannée rapidement. Par contre, pour le plaisir, j’ai fait un cours d’introduction au shiatsu plus tard. C’était vraiment intéressant. Ça peut être une option pour certains qui envisagent faire le cours de massothérapie.

Chef cuisinière
Je capotais sur la bouffe. J’aimais vraiment cuisiner et j’aime encore ça aujourd’hui. Donc, pourquoi ne pas en faire un métier? J’ai ensuite vu à quel point il faut s’investir dans cette carrière lorsqu’on la choisit. Quand je décide quelque chose, j’aime y aller et me dépasser. Alors j’aurais aimé faire de la belle cuisine de haute gastronomie. Mais pour quelqu’un de stressé comme moi, ce n’était sérieusement pas une bonne option.

Archéologue
Ça me fascine, les fossiles et tout ce qu’il y a à trouver qui a marqué l’histoire du monde. Je ne pouvais croire qu’un tel métier existait, ça m’intriguait tellement! Mais je me suis vite rendu compte que c’était plutôt un intérêt qu’une passion pour en faire un métier. Des années plus tard, mon fils capote sur les dinosaures, alors on lit beaucoup sur le sujet. #TouteEstDansToute

Sexologue
C’était mon but ultime lorsque je suis arrivée à Montréal. Je n’avais pas les notes requises pour entrer au bac en sexologie alors je m’étais tournée vers le certificat en études féministes. Bon, de fil en aiguille, mon intérêt pour l’école s’est un peu dissipé et j’ai abandonné. Je n’y suis pas retournée donc j’ai dû mettre une croix sur le projet. Mais c’est vraiment quelque chose que j’aurais aimé faire de ma vie. Par contre, je voyais ça comme un très long chemin et j’e n’avais plus la patience de continuer, je voulais travailler.

Éducatrice spécialisée
C’est le domaine que j’ai choisi d’étudier au cégep. Je ne regrette absolument rien. Je me sens aujourd’hui à ma place et compétente dans le domaine. J’adore l’humain sous toutes ses formes. J’aime aider, écouter, soutenir, faire une différence dans la vie de chacun. Je travaille maintenant avec des adultes ayant des troubles de santé mentale. Ce sont de magnifiques humains qui ont tellement à offrir. J’ai pu travailler auprès de différentes clientèles au fil des années. Ce sera toujours des expériences qui me resteront et qui auront forgé l’intervenante que je suis devenue aujourd’hui.

Alors si vous doutez de ce que vous voulez faire, c’est normal. Posez-vous des questions, essayez, faites des recherches! C’est tellement important de se lever le matin en étant heureux de faire le métier que nous faisons. Il y a Academos pour vous aider à trouver votre futur emploi à l’aide de mentorat. Ça vaut la peine d’essayer!