Comme bien des parents, j’ai un « parc de référence ». Celui qui est près de la maison, sécuritaire et qui propose une belle variété de jeux. Celui qui est devenu « notre » parc. Quand les températures estivales ont daigné se montrer (certains diront que c’est la semaine passée ça), j’ai fait remarquer à Chum que ça faisait plus de 5 ans que nous marquions le temps aaaauuu mêêême eeeendroooiiiit.

Au rythme des progrès moteurs de Fils, j’en étais venue à connaître le nombre exact d’arbres qui séparent les balançoires de la glissade et combien de barreaux il faut grimper pour atteindre le sommet de la structure. Je connais toute de l’endroit, je n’ai plus de surprises. Si les sourires familiers de certains autres parents me sont sympathiques, je n’ai pas nécessairement envie de devenir leur « amie » sous prétexte que l’on se voit tous les soirs. Bref, comme un vieux couple qui se prend pour acquis, j’avais besoin de briser la routine.

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J’étais décidée : « Parc, t’es ben smatte, mais j’ai besoin de mettre du piquant dans ma vie! Olé! »

Profitant du fait que nous résidons en milieu urbain, je me suis dit que nous pourrions mettre de la variété dans notre été en essayant au moins un nouveau parc par semaine. Un objectif réaliste et qui contre toute attente, se maintient plutôt bien quelques semaines plus tard. Que ce soit en allant faire l’épicerie ou pour manger une crème glacée, nous avons découvert des joyaux cachés de notre quartier. Il suffit d’ouvrir Google Maps pour découvrir ces superbes oasis qui font le bonheur de Fils lors de nos pique-niques dominicaux qui prennent des allures de grande aventure!

On s’entend sur le fait que les parcs sont plutôt standards : une structure 0-5 ans, une pour les 6-12 ans, des balançoires, quelques bancs et hop! Un parc est né. Mais la couleur de la structure, l’ajout d’un jeu d’eau ici ou d’une thématique « fermette » par-là fait le plus grand bien quand la redondance de nos visites à « notre parc » se fait sentir. C’est comme une bouffée d’air frais. Je vois les petites jambes de Fils qui se dérobent presque sous lui tellement il est excité de découvrir une nouvelle glissade.


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La beauté dans tout ça? Au fur et à mesure de nos visites, Fils se fait de nouveaux amis spontanés aux quatre coins du quartier et pendant ce temps-là, je donne de l’œil à de toutes nouvelles cliques de parents. Puis, les soirs où ça tente moins, nous retrouvons simplement « notre parc » dont on a pris la liberté de s’éloigner. Et je compte les huit arbres qui séparent les balançoires de la glissade. Et je détaille les six barreaux qu’il faut grimper pour atteindre le sommet de la structure.

Trouvez-vous les sorties au parc parfois redondantes? Comment faites-vous pour y mettre du piquant?