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Souvent, j’essaie de me souvenir de comment était ma vie à la naissance de ma fille. Disons que ça m’aide à réaliser ma place et comment je suis bien entourée maintenant. Ça me permet aussi d’apprécier ce que j’ai parcouru comme chemin, et de réaliser que je suis bien avec mes choix familiaux. Et ça me réconforte lors des journées plus difficiles.
 
Je ne connaissais rien de la maternité avant de mettre au monde ma fille, il y a 3 ans. Pas que ça ne m’intéressait pas, c’est juste que, du haut de mes 26 ans – l’âge où je suis tombée enceinte –, je n’avais pas pensé à devenir maman. Dolores a pris place dans mon ventre sans que je m’en aperçoive. Je n’avais donc pas planifié de mettre au monde un enfant en étant étudiante, travailleuse autonome et salariée dans une boutique de vêtements.
 
Quand j’ai pris le contrat de mettre au monde ma fille, je me suis dit que ça allait être correct et que j’allais tout faire pour lui donner une bonne vie, anyway. Je n’ai donc jamais arrêté de travailler sur le blogue (qui allait devenir LES blogueS quelques mois plus tard).


Pas de congé pour bibi. Comme si ce n’était pas assez, j’ai recommencé l’université quand ma fille avait deux mois. À cœur vaillant, rien d’impossible!
 
Au début, je me mettais beaucoup de pression pour tirer mon lait afin que sa marraine ou son papa qui s’occupaient d’elle quand j’étais en classe puissent la nourrir. J’en tirais aussi pour Josiane qui faisait du tire-allaitement. Moins d’un mois après ma rentrée à l’école, j’étais vraiment fatiguée. De plus, j’avais vu que Josiane avait laissé l’allaitement pour le lait maternisé et que tout se passait bien. Je me suis dit que ça ne serait pas plus mal d’essayer une fois de temps en temps avec  ma fille, le temps de reprendre le dessus.
 
Ça a été comme une révélation. ENFIN, j’avais du temps pour faire toutes les choses que je voulais. Genre, je pouvais étudier tranquille et aller à mes cours sans devoir me lever trop d’avance pour tirer mon lait. Mon chum pouvait aussi prendre plus de place dans son rôle de père et je trouvais ça beau à voir.
 
J’ai allaité pendant 11 mois et j’ai toujours donné un biberon de lait maternisé par-ci et par- là. Et j’ai réussi presque tous mes cours, lancé un blogue sur la parentalité bien connu. Trois ans plus tard, je me demande encore comment j’ai fait pour faire tout cela. Je suis très fière de l’avoir fait, et encore plus fière de l’être humain qui se développe à mes côtés. C’est peut- être émotif, mais c’est vrai!