Bébé a près d’un an. Depuis peu, il fait ses nuits, et fait aussi de belles siestes de jour. Mais ces heures bénites de sommeil ininterrompu et de tranquillité quotidienne ont un revers : bébé se lève maintenant à 5 h du mat’. Au-se-cours. Toi et ton amoureux.se, vous n’étiez pas prêts à ça. Vous cherchez des solutions, et, selon la journée, vous adoptez l’une ou l’autre des réactions suivantes :  
 
1. Vous essayez TOUT pour rendormir l’enfant
Vous bercez, chantez, consolez, cajolez. Vous marchez dans la noirceur de la chambre, vous balancez, dansez sur place, l’amenez dans votre lit. Vous caressez, frottez, massez, grattez. Vous partez les projections murales, la p’tite musique douce, les enregistrements de chants de baleines… Vous allaitez, une fois, deux fois, trois fois, vous essayez le biberon, le gobelet d’eau, la petite collation... Rien. N’y. Fait. Bébé est réveillé. Il se tortille, s’étire, se tire dans tous les sens, refuse toute caresse. Il n’a qu’une envie : se lever et partir explorer le monde. Vous pis vos cernes n’y pouvez rien.

 

Crédit : Giphy

 
2. Vous tentez de voir les choses du bon côté. Aussi bien être efficaces! Vous allez profiter de ces nouvelles heures qui s’ouvrent dans votre journée pour plier du linge, faire du yoga, trier des jouets...
Mais cela s’avère beaucoup trop ambitieux. Vous passez finalement les premières heures de votre journée évaché.e près de votre enfant, à lutter contre le poids de vos paupières et le sentiment angoissant de vide intérieur provoqué par le fait d’être debout à regarder un enfant mettre le bordel dans la maison alors qu’il fait encore nuit noire dehors. #MaVieN'aPlusDeSens

 

Crédit : Giphy

 
3. Vous vous dites : « No way! » et prenez la ferme décision de laisser votre enfant
« chigner » dans son lit, au moins jusqu’à 6h

Malheureusement, le petit « chignage » du début se transforme très vite en hurlements stridents aptes à réveiller tout le bloc, et vous vous retrouvez à 5 h 10, affalé.e sur le divan du salon, un œil ouvert sur les pirouettes de votre enfant (qui vit quant à lui les meilleurs moments de sa journée), l’autre toujours prisonnier d’un sommeil frustré.
 

Crédit : Giphy

 
Vous essayez de refréner les pulsions d’agressivité qui animent le dedans de votre être, mais celles-ci s’expriment pourtant par des « Non, je ne bougerai pas d’un poil pour te redonner ton jouet, tu n’avais qu’à te lever plus tard ». Jusqu’à ce que, évidemment, la game des hurlements reprenne, et que vous vous remuez pour ramasser le jouet, affirmant encore une fois votre condition de soumission totale à cette petite bouille, qui est adorable même quand elle hurle à 5 h 24 du matin.
 
4. Faisant preuve d’une incomparable « zénitude », vous vous dites « C’est la vie! », et vous commencez à vous lever en même temps que lui
Évidemment, vous vous séparez la tâche dans le couple (c’est la moindre des choses). Ça demande par contre un peu de réorganisation d’horaire : finies les soirées de binge watching en amoureux ou de lecture de romans jusqu’aux petites heures : maintenant, vous vous couchez à 20 h, question d’être parlable le lendemain. Vous vous attendez à ce que cela prenne quelques mois d’adaptation, et souhaitez secrètement que votre bébé se tanne d’ici là, mais en attendant, vous endurez, et vous vous achetez un bon cache-cernes.
 

Crédit : Giphy

 
Dans tous les cas, vous avez toute mon admiration. Parce qu’à travers tout ça, vous essayez juste d’être un bon parent. Compréhensif.ve, aimant.e, mais capable de respecter ses limites... Hm hm, pardon? Vous avez dit « respecter ses limites »? Hahaha, quelle bonne blague!