Dans ma liste de naissance pour F.-A., il y avait, entre les couches lavables et la chaise berçante, des suces.
Dans ma tête, un bébé, ça se promenait avec une suce. Un parent allait un jour ou l’autre devoir trouver une manière rigolote de mettre fin à la suce. Mais il y avait toujours une suce dans l’histoire. En plus, je dois dire que je trouve cela très mignon.
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Au retour de l’hôpital, j’ai attendu mes 6 semaines d’allaitement exclusif avant d’introduire le biberon. Puis, comme F.-A. était un bébé passablement difficile la nuit, j’ai enfin pu sortir les fameuses suces de l’armoire. Allez, hop, magie, dodo!
Non. En fait si. La suce fonctionnait un bon 3 minutes, jusqu’à ce qu’elle tombe et que bébé se remette à hurler. Une fois c’est bon. Deux fois ça va. Trois fois ça commence à faire. Après c’est fini. J’ai pris la suce, je l’ai rangée, et je ne l’ai plus jamais ressortie. Quitte à passer des heures à bercer et chanter à la place.
Vers 1 an, F.-A. a découvert l’ami de sa vie : son toutou lapin, qui ne le quitte plus depuis et qui fait office d’objet de réconfort.
M.-A. n’aura pour sa part jamais eu une suce dans la bouche et à 19 mois, il commence à peine à apprécier un toutou plus qu’un autre.
J’ai survécu. Mes enfants aussi.
Est-ce que la suce est un élément primordial chez vous?