Ce texte est bien personnel, plusieurs personnes s’accomplissent dans leur vie de famille, et c’est parfait. Il ne s’agit pas de dire que tout le monde devrait faire comme moi, mais bien plus que l’on devrait continuer d’avoir des buts à atteindre tout au long de notre vie, que l’on soit parent ou non.
 
Avoir des enfants, je trouve que c’est une belle façon de revoir ses priorités. À travers la maternité, j’ai aussi appris à me connaître davantage, j’ai appris à beaucoup me remettre en question et pas seulement pour la façon dont j’élevais mes enfants, mais pour les décisions que je prenais qui impactait surtout ma vie à moi. C’est aussi un peu ce qui m’a évité, de justesse, le post-partum.

J’ai toujours, malgré mes enfants, pris soin de moi et trouvé du temps pour moi, cet équilibre-là est important à mes yeux. J’ai aussi un conjoint très présent, ce qui me permet de sortir avec mes amies, aller au spa, magasiner POUR MOI, prendre le temps de me peigner, me doucher lentement, me maquiller, etc. Ce sont des choses qui me permettent de demeurer moi-même au travers de mon rôle de mère. Ça m’arrive même de retomber à l’adolescence et faire le party trop tard, mais pas trop souvent parce qu’on vieillit, han!

Malgré tout, je commençais à trouver mon temps à la maison difficile, je me voyais m’occuper seulement des enfants et ne penser qu’à ce qu’il fallait que je n’oublie pas pour eux, leurs rendez-vous, les vaccins, se développent-ils normalement? Mon stress de retour au travail me pesait énormément, j’étais anxieuse, je n’aimais pas du tout ma carrière, mais c’était la chose à faire, pour continuer à faire vivre notre famille.

À force d’en faire de l’insomnie et d’en discuter avec mon conjoint, nous avons trouvé un moyen de me permettre de me réaliser en tant que femme. Nous sommes privilégiés d’avoir cette option, mais avec quelques ajustements, il était possible pour moi de retourner à l’université et enfin faire ce que je voulais faire. Cette libération, combinée à un fort sentiment d’accomplissement, m’a ramené ma joie de vivre et ma motivation.

Je dirais ceci : j’ai lu que l’absence de but causait un fort sentiment de déprime, et j’y crois. Peu importe ce qu’ils sont, ayez des buts personnels, qu’ils soient gros ou petits. Apprenez à être heureux pour vous-même avant tout. Vous serez, à mon avis, beaucoup plus en mesure de donner de l’amour à votre famille par la suite.

Aujourd’hui, je suis étudiante, femme, amie et mère, pas toujours dans le même ordre, mais toujours un peu de tout à la fois, et je suis plus heureuse avec ce statut mixte qu’avec un titre précis!

Avez-vous toujours des buts personnels depuis que vous êtes parents? Quel aspect de votre vie vous permet de vous sentir le plus accomplis?