Avoir des problèmes pour tomber enceinte au Québec, ce n’est pas évident. Des TPL Moms vous en ont parlé ici, ici et ici entre autres.
 
Mon amie vit le même problème, mais en Europe, où son amoureux et elle se sont établis. Si c’est un parcours difficile dans la province, avoir des problèmes de fertilité à l’étranger, c’est ajouter une grosse dose d’inconnu, de recherche et de solitude.
 
C’est d’abord devoir trouver une clinique, et payer tous les frais. Si au Québec, la RAMQ ne couvre plus la FIV depuis la Loi 20, à l’étranger, toute visite médicale doit être payée… et tous les traitements aussi.
 
C’est ensuite subir test après test pour voir ce qui ne va pas, ce qui peut aller, ce qui peut se faire. C’est parfois devoir s’étendre un avant-midi pour un examen de l’utérus, jusqu’à se faire « déboucher » les ovaires.
 
C’est aussi ne pas pouvoir en parler à personne, parce que là-bas, les problèmes de fertilité doivent être vécus dans le privé. Et dans le privé, devoir porter parfois tout le poids de l’infertilité seule, devoir argumenter pour avoir le soutien de son partenaire.
 
C’est enfin regarder tous les autres, les amis du Québec et d’ailleurs, avoir des enfants facilement, parfois même en surprise.
 
Mais aussi, ne pas pouvoir en parler à sa propre famille, parce que le problème de fertilité n’est pas d’origine naturelle.
 
À suivre...

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