La semaine prochaine, c’est la deuxième échographie, la fameuse échographie où l’on peut connaître le sexe du bébé. Comme bien des affaires, ma copine et moi ne savons pas trop si on veut connaître si c’est un ti-gars ou une tite-fille. En fait, pour être plus honnête, ma copine est plus pro-connaître-le-sexe et moi je suis plus pro-se-garder-une-surprise. Par contre, nos positions sont très molles, politiquement parlant, elle est centre-sexe et je suis centre-surprise.
Évidemment, on pourrait s’obstiner, vouloir défendre notre position, faire pencher l’autre dans notre camp, mais non… C’est simplement que nous manquons d’arguments. D’une certaine manière, chaque argument apporte automatiquement son contre-argument.
Le principal argument de ma blonde est que de connaître le sexe de l’enfant rendrait tout le processus plus concret. Attention, pas dans le sens « C’est une fille! On garroche du rose pis des fleurs sur les murs!!! », mais plus « Bon, c’est un être vivant qui se développe, qui va avoir sa propre vie et sa propre personnalité ».
De mon côté, je comprends son point et je suis d’accord avec elle, c’est vrai que c’est encore très abstrait pour moi aussi. Outre l’entendre chialer tout les matins que les vêtements commencent à ne plus faire, eh bien, ça ne change pas grand-chose dans mon quotidien. Puis, côté pratico-pratique, nous n’aurions qu’à chercher un prénom de fille ou de garçon et non les deux comme c’est le cas présentement.
De mon côté, mon argument, c’est que je n’ai pas envie de déjà genrer un être qui n’est pas encore vivant. Éviter de caser l’enfant à naître selon les stéréotypes liés au genre : « Il doit être en train de jouer au hockey, je le sens bouger ». #FuturWayneGretzky Bien sûr, la société va lui rappeler assez rapidement que c’est une fille ou un garçon, mais pour le moment, si on peut lui offrir un break…
Ma copine comprend, elle sait que pour moi, qui ne suis pas très gars-gars, c’est quelque chose d’important. En fait, ce qui la convainc plus c’est un argument pratique, si nous avons un second enfant, nous n’aurons pas besoin de refaire la garde-robe de bébé parce que no2 n’a pas le même sexe que no1. Pis, t’sais, attendre 12 h à côté de ma blonde qui hurle sa vie en me broyant la main en sachant déjà le punch : booofff. #Joke
Bref, nous ne sommes pas campés sur nos positions, plutôt indécise et indécis. Cela dit, il faut quand même prendre une décision, car l’échographie est le 18 mai. Alors, les pro-sexes et les pro-surprises, avez-vous des arguments? Sinon, la décision sera prise sur un pile ou face cinq minutes avant l’échographie.