En fin de semaine dernière, on a quitté notre petit patelin pour passer le week-end à Stoneham en famille. Outre notre randonnée pédestre sur le mont et un incontournable après-midi aux Galeries de la Capitale (enfants = manèges!), on a passé la journée de samedi dans le Vieux-Québec. Petite brise, belles couleurs dans les arbres, décorations d’Halloween, immenses bateaux de croisière accostés… et une leçon d’histoire initiée par nos enfants!

Quand j’étais plus jeune, cette matière-là s’appelait « géo/histoire ». Aujourd’hui, c’est « univers social ». Depuis le début de l’année, avec ma fille et le fils de mon chum, on étudie les colonies françaises, la Proclamation Royale, l’Acte de Québec.

C’était un plaisir de les voir courir partout sur la Terrasse Dufferin, mais c’est quand ma fille a fait le lien entre ses enseignements et les Plaines que j’ai été le plus touchée. De voir son visage s’illuminer en m’expliquant ce que James Wolfe et le capitaine Montcalm avaient fait valait de l’or. De la voir assise à cheval sur un canon avec comme réflexion : « Penses-tu maman que c’est ceux utilisés pendant la bataille des Plaines? » m’a fait comprendre que le temps passé avec eux à réviser pour leurs évaluations aura porté ses fruits. Et pour elle, d’associer l’endroit aux notions enseignées lui a permis d’avoir une image moins abstraite de ce moment de l’Histoire.

Par la suite, on est passés devant les chutes et c’est le fils de mon chum qui nous a demandé si on connaissait la signification du mot Québec. Pour l’encourager à parler, on a fait non de la tête. Tout fier de pouvoir nous en montrer, il nous a expliqué qu’en classe, sa prof leur avait dit que cela signifiait « là où le fleuve rétrécit ». Ça peut paraître banal, mais grâce à cette aventure, je suis certaine que l’information restera gravée dans sa mémoire et reliée à ce souvenir familial.

Tout âge apporte son lot d’émerveillement et de gratitude face à la vie. Quand ma fille était petite, c’était les prouesses de la garderie qui me faisaient sourire. Maintenant qu’ils sont plus vieux, les sujets de discussion changent, s’étoffent. Je trouve agréable d’échanger sur des sujets qui les passionnent, mais aussi d’intégrer la politique, l’histoire de nos ancêtres et la géographie à tout cela. De voir la fierté dans leurs yeux quand ils peuvent nous en apprendre sur des sujets vus en classe. Comme si du coup, ils se sentaient un peu plus adultes!

Après toute cette belle journée, ils en sont venus à la conclusion que même si c’est  rushant  l’école, les enseignements dispensés sont profitables et concrets. Et pas juste en maths ou en français!  Pour nous, parents, ça met un baume sur les heures passées à leur faire assimiler la matière!