J’écoutais «J’aime les oiseaux» de Yann Perreau ce matin et j’ai stické sur ces bouts de paroles :
Le temps qui tend trop à droite
Les GI Joes
Je r’garde en haut
J’aime les oiseaux

et aussi, sur le contraste qu’il nous propose en mots : entre la légèreté et la lourdeur de notre époque.

Je ne veux pas ajouter à cette dernière, mais parfois, je vous l’avoue, my heart sinks à regarder l’état des lieux. Je me demande alors dans quel monde mes enfants évoluent… Le Brésil qui a élu un gouvernement d’extrême droite, le constat sur la biodiversité qui disparaît, le rapport récent du GIEC sur le climat

C’est là qu’intervient cette pensée réconfortante : comme plusieurs autres parents, je fais ma part pour cultiver des humains de qualité.

JE CULTIVE DES HUMAINS DE QUALITÉ.

Dans cet espace, je sens qu’il y a du léger, de l’espoir, de la compassion.
Nous en avons grand besoin.

Mes enfants, ils apprennent à ne pas rejeter les différences, mais plutôt à les embrasser. Nous ne faisons pas une job de parents-autruches, nous parlons des vrais enjeux dans un langage qui leur est accessible. Les réalités suivantes : racisme, sexisme, violence, inégalités, intimidation, guerres, sont adressées.

Oui, nous en parlons.

Nous parlons aussi des voies alternatives pour qu’ils deviennent des personnes de lumière.

Dans les apprentissages du quotidien, nous leur glissons un mot sur le consentement, sur le droit de parole, sur le respect, sur les situations de précarité que vivent certaines personnes qui les entourent, sur leur place dans l’univers et le droit des autres à avoir, eux aussi, leur place.

Parce que tout acte est politique, je tente de choisir des mots qui leur transmettront des nuances, de la compassion, de la bienveillance, mais aussi, des outils et des moyens de dénoncer, de faire changer le vent.

Crédit : giphy.com

Les révolutions, ça passe par l’éducation, l’exposition à des situations réelles, la connexion avec d’autres humains, les livres, le jeu, etc..  

Dans un monde de repli identitaire, de nationalisme inquiétant, de haine de l’Autre, de déshumanisation, d’exploitation à la fois humaine, animale et territoriale, nous avons le devoir de changer les mentalités et d’offrir un avenir plus prometteur à nos petit.e.s.

La tâche n’est pas mince.

Allez.
Au travail!