Évidemment, ce n’était pas mon choix de vie numéro 1. Quand j’étais petite (et même un peu plus vieille), je m’imaginais avec mes cinq enfants, mon chien, ma belle maison en campagne et l’homme qui serait le papa et l’amoureux présent et attentionné. Les années ont passé… Un jour, j’ai décidé que je n’attendrais plus de trouver l’Homme qui pourrait être le père de mes enfants et ma moitié et que je mettais en marche le « Projet Maman ».

Je me suis renseignée, j’ai réfléchi et je me suis lancée avec tout mon cœur et tout mon espoir dans le projet! À ma grande surprise, je ne me suis jamais préoccupé des questions et commentaires que mon entourage et la société pourraient me faire. Pour moi, le besoin d’être maman était plus important que de trouver l’amour ou d’avoir une carrière.

Puisque je n’avais aucune preuve du contraire, je croyais que ma fertilité était à son meilleur et que le chemin pour arriver à mon bébé serait court et sans embuche… La vie étant plus complexe que ce que j’avais anticipé, le sprint s’est transformé en Iron Man!

Durant les six années entre le premier téléphone dans une clinique de fertilité et le premier câlin avec ma fille, j’ai énormément appris sur moi et la vie et j’ai beaucoup changé. Je suis convaincue que c’est ce qui m’a permis d’être la personne, la maman que je suis. J’ai appris qu’après un plan A, il y a un plan B, un plan C-D-E… Ce qui compte, c’est de respecter ses limites et de s'adapter!

Je ne regrette aucun délai, aucun échec ni aucune peine parce que c’est le chemin que je devais parcourir pour devenir la maman de deux super héros.

J’aimerais que mon texte puisse convaincre des femmes de ne pas avoir peur et de se lancer à leur façon dans l’aventure de la maternité en solo. TIC TAC TIC TAC, quand l’horloge biologique sonne trop fort il faut l’écouter!