Il y a des choses que je rêvais de m’acheter depuis des années  et que je repoussais depuis longtemps parce que je voulais m’acheter une maison, que j’avais des réparations à faire dans celle-ci que j’avais d’autres choses à prioriser ou tout simplement parce que j’avais oublié. De ces choses, j’avais des rêves plus ou moins innaceccibles comme les fauteuils TOGO de Lignée Roset et des choses que je n’avais juste jamais pris le temps de m’acheter avec mes sous. Pendant le temps des fêtes, j’ai vraiment pris la vie mollo et une fois sur Amazon, je me suis lâchée lousse sur plusieurs accessoires de cuisine tantôt vraiment pratiques et salutataires (salut ma nouvelle pelle à tarte Jamie Oliver), tantôt un peu extravagants (coucou mon presse tortilla) tantôt le plus grand mes rêves : BONJOUR les embouts KitchenAid pour faire des pâtes.


Comme vous l’avez sûrement, vu sur les médias sociaux en décembre, on a eu la chance de pouvoir tester les embouts pour pâtes de KitchenAid et Josiane a même reçu une machine qui nous a permis de se faire des échanges : on a offert notre ancien à Pauline qui n’en avait pas et moi je me suis retrouvée avec le série Pro de Josiane. J’avais donc enfin la super machine et j’étais prête à la mettre à toute épreuve. J’ai acheté les embouts pour pâtes le 26 décembre et je les ai reçus en fin de semaine passée.

Dimanche dernier, je me suis dit que c’était le dernier repas que je passais avec mes beaux parents français qui sont restés au Québec pendant les deux derniers mois, on recommençait tout le travail officiellement le lendemain et les enfants recommençaient l’école et la garderie alors c’était le moment parfait pour le faire. J’avais acheté de la farine 00 (une farine un peu plus petite) au Provigo en face du travail et j’ai suivi la recette derrière le paquet pour faire des pâtes aux œufs. Connaissant l’amour de mes enfants et de la famille pour les pâtes et sachant que c’est tellement meilleur fait maison, je me suis risquée à faire deux recettes même si je ne savais pas si j’allais réussir.

Ce que je trouve le plus cool avec la machine, c’est que c’est facile de l’utiliser quand on est seule et ça ne prend pas tant de temps que ça. Bon, il y a le temps de repos d’une heure qui est un peu « mandatory » pour permettre au gluten de bien prendre et de rendre la pâte souple en bouche, mais comme c’est le robot qui contrôle la vitesse de laminage pour s’assurer que les pâtes sont de la bonne taille, c’est super de voir qu’on peut vraiment utiliser ses deux mains pour contrôler la longueur des pâtes pis tout le reste.

La recette que j’ai suivie demandait de plier la patte quelques fois et de la laminer à la largeur la plus grande au moins trois fois, je trouve que ça aide beaucoup à donner de l’élasticité et du corps aux pâtes. Ensuite, j’ai progressivement rapetissé la presse pour arriver à une bonne grosseur qui allait satisfaire les bons mangeurs à ma table, soit le niveau 4. C’est la partie la plus longue parce que je considère qu’il n’y a pas de short cut pour permettre aux pâtes de garder une belle forme. Sachez aussi que les pâtes prennent de l’expansion, lorsque cuite, alors la taille 4 semble tout inquidée pour des spaghettis de grosseur standard.

C’était au final vraiment bon et j’ai pu me régaler en compagnie de tout le monde, le seul défaut est le nettoyage, mais sinon je conseille à tout le monde d’essayer au moins une fois dans leur vie de faire des pâtes maison. C’est un peu stressant au début, mais finalement c’est facile et tellement délicieux.