Leandra Medine aka Man Repeller explique simplement la maternité dans cette photo Instagram
Carolane StratisLeandra Medine est l’une de mes blogueuses préférées depuis que nos sites existent. Je trouve que c’est une personne intelligente, avec une bonne plume qui a su créer un média incroyable qui donne la possibilité à plein de femmes extraordinaires de s’exprimer. Ces dernières peuvent parler de leur sens du style en se détachant des diktats prônant qu’une personne qui s’identifie comme femme devrait avant tout être sexy et attirante aux yeux des hommes.
Maman depuis un an de deux jumelles trop adorable, j’avais hâte de l’entendre parler de la maternité avec son regard franc qui me rappelle quelqu’un (BIBI!! Moi quoi!). La semaine dernière, j’ai pu voir qu’elle avait mis les mots sur ce que j’essayais d’expliquer à une future nouvelle maman. Je voulais lui faire comprendre comment c’est parfois challengeant pour certaines personnes de devenir parents. Je cherchais les mots pour parler de cet essoufflement qui habite la plupart des personnes que je connais qui parlent sans détour de leur vision de la maternité. Pis là je rentre dans les bains, celles qui, à demi-mot, n’osent pas encore dire que c’est parfois plus tought qu’elles le pensaient, surtout quand on part dans l’idée que ça va être facile ou que nos bébés vont être accommodants.
Petit aparté : si vous avez vécu de quoi de différent et que votre gazon est plus vert, BRAVO!
Donc, pour revenir sur la fondatrice de ManReppeler, elle a parlé de sa maternité à l’occasion du premier anniversaire de ses filles et comme le chemin pour être mère a été long (elle a du avoir des traitements de fertilité et elle a perdu un enfant), elle a trouvé les mots justes pour parler de comment c’est toujours des nouvelles étapes.
“Ppl told me parenthood would take my breath away but I did not expect that it would also take my words away. I have been trying for months to articulate the sensation of becoming a mom but it’s been too huge to distill. Last month my dad and brother climbed Mt Kilimanjaro and I loved the way my brother explained the process to me, refusing to sensationalize any part of it. “Just a bunch of steps,” he said. What an approach! it’s the ultimate metaphor for motherhood (and life). When you look at the top of a mountain from the bottom, you wonder how the hell you’re going to get up there. If it is even possible. Often you convince yourself that it’s not and just keep distracting yourself at the bottom but if you just do what you know how to do, put one foot ahead of the other, keep taking steps, just walking, you get there. Sometimes it will thrill you or exhaust you, challenge or scare the hell out of you; often it will be tedious, redundant — how many more of these forsaken steps! — it will force you to confront the grisliest parts of yourself, to correct and keep climbing. During especially spirited sparks, it will crack your heart open, then knock you back down and just when you’ve convinced yourself that you were right when you were at the bottom — it’s impossible to get to the top, you’ll lift your head and realize that your kids are 1, you’re out of a bad relationship, in a new job. Wtvr. You reached the top of the mountain! And you’re not just still alive, but whole lot fuller. As Scott Galloway says, life is rich. Happy birthday sweet daughters of mine”
Traduction libre de votre pas traductrice : « Ça fait des mois que j’essaie de trouver les mots pour parler de ce que ça fait de devenir maman et j’y arrive pas. Mon père et mon frère ont monté le Kilimandjaro et ils m’ont dit que c’était juste “une bonne quantité de marches à monter.” C’est l’ultime métaphore de la maternité. Quand tu regardes le haut d’une montagne, tu te demandes souvent comment tu vas faire pour t’y rendre. Pire, tu te demandes si ça va être possible de le faire. Mais tu le fais. Tu mets un pied devant l’autre et tu avances, même si ça te fatigue, même si c’est parfois intolérable. C’est confrontant, mais ça permet de corriger certaines croyances et de continuer en gardant le coeur ouvert. Quand tu te demandes comment tu vas faire pour continuer, tu prends le temps de lever ta tête et tes enfants sont déjà grands, ils ont un an. Alors quand tu te demandes si tu vas passer au travers d’une situation difficile, tu peux te dire que tu es passée au travers de ça, en n’étant pas juste vivante, mais remplie. »
En tous cas, je suis définitivement pas traductrice, mais je suis émue.